Le Front Commun pour le Congo, « FCC », a dénoncé dimanche 21 octobre dernier au cours de sa conférence de presse, le caractère sélectif des sanctions de l’Union Européenne et d’autres pays, infligées à certaines autorités du pays, à l’instar de leur candidat à la présidentielle Emmanuel Ramazani Shadary.
Pour le directeur de cabinet du chef de l’État, ces sanctions sont injustifiées d’autant plus qu’à ce jour, c’est le FCC qui ne cesse de manifester sa détermination à aller aux élections.
« Vous savez qu’à un certain moment on a avancé l’argument d’entrave au processus électoral. Donc, tout ce qui pouvait se mettre en travers le processus électoral, on devait les sanctionner. Or, quels sont les termes des débats aujourd’hui, c’est le FCC qui dit qu’il ira aux élections le 23 décembre 2018. Et de l’autre côté, qu’est-ce qu’on dit? C’est à peine qu’on dit pas qu’on ne veut plus de ce processus, et qu’on veut d’autres choses, la transition », a déclaré Néhémie Mwilanya.
Le dircab du président de la République affirme en outre, que ces sanctions étaient bel et bien orientées vers un seul camp.
« Alors, nous attendons les sanctions de l’Union européenne et des autres pays, contre ceux qui veulent entraver le processus électoral. Nous sommes là, nous attendons que ces sanctions arrivent. C’est juste pour vous dire que ce qui est clair est que ces sanctions étaient orientées. Et malheureusement, c’est pas du côté où, ils attendaient ces entraves où se trouvent celles-ci aujourd’hui », a-t-il renchéri.
Le Front Commun pour le Congo invite par ailleurs l’Union Européenne et d’autres pays, à prendre leur courage en main pour dire qu’ils se sont bien trompés, de telle sorte qu’ils rectifient le tir.
Pour rappel, la communauté internationale a, en 2016 et 2017, gelé les avoirs et privé de visas, plusieurs autorités politiques pour entrave au processus électoral et violation des droits humains.
Jephté Kitsita