Revue de presse de mercredi 12 décembre 2018.
Deux partisans de la coalition Lamuka qui porte la candidature de l’opposant Martin Fayulu à la présidentielle du 23 décembre, ont été tués par « balles réelles » et 43 autres blessés mardi 11 décembre à l’arrivée de Fayulu à Lubumbashi (Haut-Katanga), a annoncé l’association Congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ), cité par Actualité.cd
« Il ressort du monitoring de l’ACAJ qu’à la suite des violences survenues à Lubumbashi, le bilan provisoire se présente comme suit : 2 morts par balles réelles parmi les partisans de la coalition LAMUKA ; Un policier grièvement blessé, dont l’état de santé est critique ; 43 blessés dont 15 par balles », souligne l’ONG dans un communiqué signé par son coordonnateur, Me Georges Kapiamba.
Forum des As qui revient sur les faits fait savoir qu’une marée humaine était mobilisée pour accueillir Martin Fayulu à Lubumbashi, mais le journal dit ne pas comprendre « pourquoi les forces de l’ordre ont surgi pour disperser la foule en jetant des bombes à gaz lacrymogène et en tirant des balles en l’air pour disperser la caravane électorale du candidat Président de la République pour le compte de Lamuka.
Conséquence, poursuit le quotidien : des échauffourées, des scènes de violences déclenchées par les partisans de Lamuka à travers la ville, l’incendie de certains immeubles publics, à la suite de la colère de ces manifestants sur le pied de guerre.
« De Kindu à Lubumbashi : le calvaire de Martin Fayulu ! », s’exclame pour sa part La Prospérité, qui rappelle que l’avion qui transportait l’équipe de campagne de Martin Fayulu, a été empêché d’atterrir à Kindu. Cette situation gênante avait, par ailleurs, bouleversé le chronogramme tracé, dans la mesure où le meeting n’avait plus sa raison d’être.
Le rude périple du candidat numéro 4, à la présidentielle du 23 décembre 2018, a été constaté une fois de plus à Lubumbashi où les sympathisants étaient venus accueillir comme il se doit, leur leader. Ces derniers ont été contraints de regagner leurs domiciles, après avoir été dispersés manu militari par les forces de l’ordre, s’étonne le quotidien.
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Avec les morts enregistrées mardi à Lubumbashi, deux selon la coalition Lamuka et l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), un mort selon des sources hospitalières citées par RFI, la campagne vient hélas de basculer dans l’horreur. Ainsi tous les espoirs sincères ou feints du chef de l’État, d’aller aux élections dans la paix se sont aussi évanouis, se désole le média en ligne.
Pendant ce temps, à Isiro, Emmanuel Ramazani Shadary promet de construire les barrages hydroélectriques, une fois élu, renseigne Cas-info.ca.
Il a également promis d’asphalter les grandes artères de la province pour faciliter l’acheminement des produits agricoles, poursuit le média.
Un autre candidat qui poursuit sa campagne, c’est Félix Tshisekedi, qui a posé ses valises à Kisangani. Le Phare indique le prétendant à la présidentielle confirme la délocalisation de la « présidence » à l’Est.
L’autre souci exprimé par Félix Tshisekedi aux Boyomais est lapréservation de l’unité nationale, gage de la marche future du pays vers le progrès, poursuit le quotidien.
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Les assaillants ont d’abord commencé à ligoter certaines de leurs victimes avant de les achever par armes blanches et à feu. Ils ont pillé plusieurs biens de la population comme à l’accoutumée. Ils ont incendié aussi plusieurs maisons dont les propriétaires étaient soit déjà tués et ou avaient pris la fuite, explique le média en ligne.
Radio Okapi