L’ancien ministre de la communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, estime qu’à l’heure actuelle, il est « prématuré » d’évoquer les élections au moment où la mandature du président en exercice Félix Tshisekedi avec qui, ils sont en coalition n’est encore qu’à son début.
« Parler maintenant d’élections me paraît prématuré. Nous sommes encore à moins d’un an de la mandature du nouveau président avec lequel nous avons conclu un accord de coalition gouvernementale. Je pense que parler d’élections maintenant pour moi ça me semble un peu précipité », pense ce cadre du Front commun pour le Congo.
Par ailleurs, le président de la Convention des congolais unis (CCU) soutient qu’il n’existe pas un dispositif constitutionnel qui empêche l’ancien président de la république Joseph Kabila de se présenter à la présidentielle de 2023.
« Je ne connais aucune disposition constitutionnelle qui lui [Joseph Kabila, ndlr] interdit de postuler par le fait d’être sénateur à vie. Je suis un des rédacteurs de cette constitution. Et ce n’est pas le point de vue qui est le mien », a-t-il déclaré au micro de la Voix de l’Amérique.
« Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui, aucun obstacle constitutionnel ou institutionnel voire politique n’empêcherait le retour [de l’ancien] président Kabila et surtout ne pourrait empêcher qu’il soit candidat à la présidentielle », a aussi soutenu à la presse Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC) ce jeudi 24 octobre à l’AFP.
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a clairement dévoilé son intention de remporter la prochaine bataille électorale à tous les niveaux, avec Joseph Kabila aux commandes. C’est, en effet, la recommandation forte de sa matinée politique qui s’est clôturée ce jeudi 24 octobre 2019 à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Dans l’opinion, les déclarations du secrétaire permanent du Pprd ont suscité moult réactions sur des dessous de la coalition FCC-Cach et la place qu’occupe le peuple congolais dans l’idylle.
Djodjo Vondi
MCP