Ce n’est pas un secret de polichinelle. L’insécurité va crescendo dans la ville province de Kinsshasa.

Des tueries en cascade, des Wewas de plus en plus rebelles, l’indiscipline des forces de la Police,… Face à ce tableau peu reluisant, une certaine frange de l’opinion réclame de plus en plus le retour du Général Célestin Kanyama pour sa rigueur et son intransigeance. Certaines indiscrétions citent même l’ancien président Joseph Kabila qui aurait également demandé son retour.

En fonction, le Général Kanyama était autant craint que respecté. En quelques années, il était devenu la pièce maîtresse du système sécuritaire de Joseph Kabila. Célestin Kanyama, on l’aime ou on le déteste. A 54 ans, l’ancien chef de la police kinoise traîne une réputation de bad boy. A son actif, la fameuse opération Likofi lancée pour débarrasser la ville des jeunes brigands. C’est pourquoi, il a été dans le collimateur de Huaman Rights Watch pour des meurtres et disparition des « Kulunas ».

En 2011, Kanyama n’est encore que commandant de police du district de la Lukunga, dans le nord-ouest de la capitale, lorsqu’il se fait remarquer. A l’époque, la campagne électorale est houleuse et l’homme, formé sur les bancs de l’école de gendarmerie de Matete (Kinshasa), se pose comme le dernier de rempart contre le désordre public. Célestin Kanyama a été un des premiers instructeurs de ‘’Bana Mura’’, les soldats de la garde républicaine qui s’occupaient de la sécurité du Chef de l’Etat. Kanyama n’est pas le fruit du hasard. C’est Gaétan Kakudji, cousin de Kabila père, qui l’avait repéré en 1996 et fait entrer dans la police. Quelques mois plus tôt, Kanyama avait déserté le poste de de gendarmerie, à la frontière avec l’Angola, pour rejoindre la rébellion de Mzee, tombeur de Mobutu et marcher sur Kinshasa.

L’Objectif

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici