« Le contrat de prêt, entre Gécamines et Fleurette Mumi, a bel et bien existé et le transfert de 128 millions d’euros a été effectué », affirme désormais l’Acaj, à l’origine de l’affaire des 200 millions d’euros, qui dit arriver à cette conclusion « après vérification objective des documents en (sa) possession ».
Selon l’Acaj, « il apparaît clairement que la hiérarchie de la Gécamines avait sollicité et obtenu de la part de son partenaire Fleurette Mumi plusieurs interventions financières pour le financement de ses plusieurs projets dont la somme de 128 millions d’euros dans le cadre d’une ligne de prêt sans garantie de 200 millions d’euros ».
L’ACAJ dément dédouane donc ainsi Ventora de l’accusation de blanchiment qu’elle avait elle-même faite auparavant.
Le contrat de prêt existe bien
Dans un rapport détaillé (sauf données Gécamines et Rawbank), L’association Acaj qui avait alerté l’opinion, le 26 décembre 2019 sur ce dossier dédouane aujourd’hui les protagonistes dans un rapport détaillé établi sur la base des données obtenues des parties (sauf Gécamines et Rawbank).
Selon l’Acaj, la Gécamines avait effectivement obtenu un prêt de 128 millions d’euros, sur une ligne de 200 millions suivant l’accord signé le 02 octobre 2017, par Alain Mukonda, (Fleurette Mumi Limited) et Jacques Kamenga Tshimuanga (Gécamines).
« Les deux parties avaient convenu que ce prêt devait être remboursé à l’échéance du 4 avril 2018 assortis de 3.003.016,19 euros au titre d’intérêts au taux libor 30 jours plus 5% l’an », indique l’Acaj.
L’argent a bien été prêté à la Gecamines
Selon l’Acaj, « le 4 octobre 2017, sur demande écrite de Gécamines datée du 2 octobre 2017, Fleurette Mumi a transféré à la Gécamines la somme de 128 millions d’euros. Cette somme a été viré sur le compte n° 05101-01002300022-05/EUR ouvert le 02 octobre 2017 sous l’intitulé : « Gécamines Développement » auprès de la RawBank.
La Gecamines refuse depuis de rembourser l’argent parce que la société Ventora, qui réclame le dû à Fleurette Mumi Limited, ces deux sociétés appartenant à Dan Gertler est sous sanctions américaines.
Depuis la fin 2019, ce dossier défraie la chronique, certains n’hésitant pas à affirmer que ce prêt n’a jamais existé.
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