L’Assemblée nationale a, lors de la plénière de ce jeudi 2 juillet 2020, entériné Ronsard Malonda comme candidat des confessions religieuses à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Cependant, bien avant la lecture des procès verbaux ayant conduit à sa désignation par le rapporteur de la chambre basse du Parlement, le député national Henri Thomas Lokondo a initié une motion incidentielle qui a été rejetée par la présidente Jeanine Mabunda et ce, malgré son caractère prioritaire.
En effet, la speaker de l’Assemblée nationale a demandé au rapporteur de poursuivre la lecture de deux procès verbaux en vue de leur adoption.
Ceci a suscité une indignation dans le chef de quelques élus nationaux de l’opposition qui ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis de la procédure engagée par le bureau de la chambre basse du Parlement.
Malgré cela, les procès verbaux ont été soumis à l’adoption à l’Assemblée plénière. La majorité de députés se sont exprimés en faveur de la désignation de Ronsard Malonda sur base de l’article 12 de la loi qui régie la CENI.
La candidature de Ronsard Malonda à la tête de la CENI ne fait pas l’unanimité au sein de la plateforme des confessions religieuses.
L’église catholique et l’église protestante avaient au mois de juin dernier annoncé le report sine die de la désignation du candidat des confessions religieuses, dénonçant des rumeurs de corruption. Elles affirment qu’à la tête de la CENI, l’on peut tout avoir sauf un membre de l’équipe de Corneille Nangaa.
L’opposition suggère que la désignation de nouveaux animateurs de la Ceni intervienne après sa réforme.
Christophe Lutundula se plaint du fait que sa proposition loi sur la Ceni moisit depuis 9 mois dans les tiroirs de l’assemblée nationale.
Alphonse Muderwa