La crise au sommet de l’Etat, la maladie au COVID 19 et la sécurité sur le territoire congolais sont les sujets qui intéressent les journaux parus ce jour dans la capitale congolaise.
« Malgré le satisfecit du Conseil de sécurité de l’ONU accordé à FATSHI : Ça sent toujours la crise politique en RD Congo ! », s’exclame FORUM DES AS.
Dès lors que Jean-Pierre Lacroix a reçu les délégations Lamuka et FCC, on ne doit plus faire la politique de l’autruche, note ce journal. Après les consultations organisées en novembre dernier par le Président Félix Tshisekedi, quid de la crise politique en RD Congo? Autrement dit, ces contacts directs avec de différents acteurs politiques et sociaux ciblés, ont-ils réussi à sortir la RD Congo de la crise? , s’interroge-t-il avant de relever que : « La question fait polémique sur les réseaux sociaux. Certains internautes, s’appuyant sur le satisfecit du Conseil de sécurité des Nations Unies, accordé le vendredi 18 décembre au chef de l’Etat congolais, pensent que ce sentiment est une reconnaissance en très haut lieu, de la fin de la crise en RD Congo ».
« RDC : l’Union sacrée prend forme, le FCC se dissèque ! », s’exclame LA PROSPERITE. Dans son article qui porte ce titre, ce journal signale que « Malgré le temps que cela aura pris, le changement semble finalement se dessiner dans le ciel politique congolais. L’Union Sacrée de la Nation est l’expression visible de cette vision, à laquelle le chef de l’Etat fait adhérer l’ensemble de la classe sociopolitique congolaise, rompant ainsi la coalition formée à la prise du pouvoir avec le Front Commun pour le Congo, qui perd tous les jours quelques plumes. »
Au sujet de la maladie à Coronavirus, L’AVENIR titre : « La RDC a notifié 300 nouvelles guérisons au cours de la seule journée de vendredi». La RDC n’a pas été épargnée de la deuxième de la COVID 19 qui frappe le monde, explique ce journal. Ce dernier, poursuit : « Cette situation n’a pas empêché au pays de compter en masse des cas de guérisons des malades.
Pour mener à bon port la lutte contre la COVID 19, le ministre de la Santé publique a fait savoir que les entreprises privées et publiques ont l’obligation de dépister leurs agents, car rappelle L’AVENIR, ceci est l’une des mesures arrêtées par le président de la République.
Alors que LE PHARE alerte : « Inquiétante mutation de la COVID 19 ». Une nouvelle variante de la COVID 19 s’est déclarée, il y a plus d’une semaine, en Grande Bretagne, qui, dit-il, se trouve isolée du reste de l’Europe, où plusieurs pays, notamment, la France, la Belgique, les Pays bas, l’Allemagne viennent de suspendre les mouvements des biens comme des personnes, des avions, comme des véhicules, des trains des bateaux entre eux et la grande île.
Congolaises et Congolais doivent apprendre à se faire violence pour permettre au pays de cohabiter avec le Coronavirus, sur une période plus ou moins longue, avant que des scientifiques n’arrivent à trouver le médicament ou le vaccin capable de mettre tout le monde à l’abri du pire, prévient ce tabloïd. La présence de la nouvelle variante de la COVID 19 au pays de Cyril Ramaphosa devrait constituer un sérieux avertissement pour la RDC qui a des échanges quotidiens avec ce pays.
D’où l’impératif de prendre davantage conscience du grand respect du couvre-feu et des mesures barrières en vigueur, insiste LE PHARE.
A propos de la sécurité, « Le Conseil de sécurité envisage de renforcer la brigade d’intervention en RDC », titre FORUM DES AS. Le Conseil de sécurité des Nations unies envisage de renforcer la brigade d’intervention en République démocratique du Congo.
Déterminés à mener des opérations efficaces aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), les Casques bleus s’attendent ainsi à mieux protéger les civils, en neutralisant les groupes armés qui écument dans l’Est du pays, écrit ce journal.
Pour ce faire, soutient FORUM DES AS, il faudrait compter sur l’appui de nouveaux pays fournisseurs de contingents, qui agissent sous le Commandement unique de la Brigade d’intervention de la force.
En outre, que cette force onusienne fasse preuve d’une grande mobilité et adaptabilité, dans le strict respect du droit international humanitaire et des instructions permanentes applicables aux personnes qui sont faites prisonnières ou qui se rendent.
Le tout par l’intermédiaire d’une Brigade d’intervention reconfigurée suivant les préconisations du commandant de la force.
Pour pouvoir remplir son mandat, cette brigade a besoin des unités de combat supplémentaires suffisamment formées, capables et équipées, opérant comme forces d’intervention rapide et à même de mener une guerre asymétrique, préconise notre confrère.
Toujours en rapport avec la sécurité, LE PHARE titre : «Des fous avec des matériels d’espionnage ; des enquêtes approfondies s’imposent ». Ce journal qui rapporte que «Des unités du Commissariat provincial de la police, déployées à travers la ville sont à pied d’œuvre pour la traque des détraqués mentaux qui pullulent ces temps derniers à Kinshasa ». Plus de 200 fous appréhendés jusqu’ici, c’est à peine croyable, s’étonne ce journal. Pourtant, souligne –t-il, on est encore au début de cette campagne qui de longs jours devant elle et promet d’autres surprises plus bouleversantes.
Pour LE PHARE, « On ne peut que pour l’instant, s’étonner que la capitale puisse abriter d’êtres humains n’ayant plus leurs facultés mentales en éveil ».
Le Commissariat de police devrait être en mesure d’éclairer l’opinion sur le mystère de ces suspects appréhendés dans plusieurs copains de Kinshasa, propose notre confrère. Car, estime-t-il, si rien n’est révélé, cela risque d’accroître les inquiétudes des Kinoises et Kinois.
Boni Tsala