Il est sorti de son silence après ses dernières sorties médiatiques contre le régime du président Tshisekedi.
L’ancien ministre près le parlement Jean-Pierre Lisanga Bonganga vient d’interpeller l’opinion nationale et internationale sur la crise de légitimité des institutions, née selon lui, du « chaos électoral de décembre 2018 ».
Cet opposant considère les tripatouillages électoraux comme l’origine et le nœud de la crise profonde, multiforme et persistante qui sévit en République démocratique du Congo (RDC).
A cette situation, note-t-il, s’ajoute la question fondamentale de la transparence et de la crédibilité dans la mise en place du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Au regard de ce tableau sombre, le coordonnateur de la DYSOC pense qu’il y a lieu pour le président Félix Tshisekedi de privilégier le dialogue et la concertation pour consolider les conditions de paix en vue du développement de la RDC.
« En tout état de cause, à la lumière de toutes les convulsions politiques qui arrêtent la marche du pays, la DYSOC réaffirme que seul un dialogue politique inclusif, entre les parties prenantes à la crise, sous les bons offices des évêques catholiques et protestants, avec la facilitation des organisations sous régionales et de la communauté internationale, dialogue pour l’adoption des réformes impératives à mettre en œuvre, constitue la voie idoine de sortie de crise », déclare t-il
Lisanga Bonganga qui est chargé de vulgariser le plan de sortie de crise de Martin Fayulu, avait déjà rencontré les responsables de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), le cardinal Fridolin Ambongo et le chef de l’Eglise du christ au Congo (ECC). Il avait, à cette occasion, expliqué les propositions du coordonnateur de Lamuka, notamment en ce qui concerne les réformes fondamentales qui doivent être menées.
Pour dissiper tout mal entendu, il insiste sur les retrouvailles entre Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu, Joseph Kabila , Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi.
Abed Masiri
Africa 24 sur 24