Ferdinand Kambere réagissait à l’entérinement des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) samedi 16 octobre par l’Assemblée nationale.

Le Secrétaire permanent adjoint du PPRD estime que l’opposition a bien agi, en résistant à la forfaiture orchestrée au niveau de l’Assemblée nationale par le Bureau Mboso.

« Tout le FCC était debout pour dire non à cet entérinement. Je crois que c’est ce qui est nécessaire aujourd’hui. Ce que nous ajoutons, c’est à dire que l’entérinement c’est encore bon. Quand on voit la publication de la liste de ceux là qui ont été entérinés; on voit des vides à la place de l’opposition, ça montre que l’on a bien agi comme opposition jusque-là. C’est une CENI de l’Union Sacrée, pas une CENI consensuelle qui est là aujourd’hui», a regretté le Secrétaire permanent Adjoint du PPRD sur le plateau de télé 50 où il était l’invité du journal.

Selon lui, l’entérinement des animateurs de la commission électorale ne peut qu’attrister tout congolais qui souhaite voir le pays avancer vers la consolidation de la démocratie.

« Tout le monde est rangé derrière une Ceni qui soit consensuelle. Même la société civile n’était pas dedans parce que tout le monde sait aujourd’hui que Kadima entériné est contesté avant même son entérinement. Il n’est pas de la société civile, il n’est pas reconnu par l’église catholique ni par l’ECC. Et donc tous ceux là qui sont dedans 12/15 sont de l’Union Sacrée. Qui peut croire à une telle CENI ? Croyez-vous qu’une telle CENI peut rassurer tout le monde pour que les gens aillent aux élections. Ils hypothèquent non seulement la démocratie dans notre pays mais aussi le processus électoral à lui-même», a-t-il laissé entendre.

Le virevoltant SPA/PPRD dénonce aussi une justice aux « ordres » en RD Congo dont s’est servi le président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso pour orchestrer cette forfaiture.

« La masse silencieuse est derrière une justice qui soit équitable. Parce que si Mboso réussit à faire ce qu’il vient de faire comme forfaiture, mais c’est en se servant aussi d’une justice aux ordres. Donc, on veut avoir aussi aujourd’hui une justice aux ordres, c’est pour quelles élections demain. Personne n’y croit», a-t-il conclu.

Le PPRD dit ne pas cautionner la désignation des animateurs de la CENI faite en toute illégalité et précipitation. Le décor des élections contestées et des crises de légitimité serait planté si le président de la République n’use pas de toute la sagesse pour anticiper le cyclone en 2023. Félix Tshisekedi est désormais face à la jurisprudence du cas Ronsard Malonda.

Par GABA.T
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