La valeur d’une étoile est comparable à l’onde. Elle ne vaut rien si elle cesse de briller ou d’onduler, car elle titre son existence de la chaleur qu’elle émet. Joseph Kabila Kabange n’est plus aux affaires depuis le 24 janvier 2019. Mais son nom continue à faire la Une des journaux et son ombre, on le voit partout et en tout. Il ne se passe pas un jour ou deux sans que le nom de Joseph Kabila soit cité par ses inconditionnels fidèles ou évoqué par les hommes du régime, qui imputent tout le malheur à tort ou à raison au père de l’alternance démocratique en RD Congo.

« La justification est du diable», dit-on. C’est à cela que les hommes du pouvoir et du régime travaillent pour offrir un second mandat à Félix Tshisekedi.

Pire, les hommes du pouvoir vont jusqu’à perpétuer tous les agissements du précédent régime pour justifier la conduite de la vie publique. Le dernier cas illustratif est celui de la désignation non consensuelle des membres de la CENI.

Reconnaissant en toute honnêteté qu’il y a eu certaines faiblesses sous le régime Kabila, Serges Mayamba pionnier du mouvement citoyen FILIMBI, croit dur comme fer que les erreurs et fautes d’hier de Joseph Kabila ne constitueront pas le bilan de demain pour le nouveau régime.

Il étaye son argument par une illustration tout aussi hallucinante. Pour cet activiste,« les présidents n’héritent pas des problèmes. C’est supposer qu’ils les connaissent avant d’accéder au pouvoir. C’est pourquoi ils demandent d’être votés pour corriger les problèmes», a-t-il fait remarquer.

Avec une lecture d’un fin politicien au service du peuple pour améliorer ses conditions de vie, celui qui passe quasiment pour un lanceur d’alerte dans la province du Nord-Kivu en particulier et de la RDC en général estime toutefois qu’incriminer les prédécesseurs est «une solution facile et médiocre».

Très direct, cohérent, et séduisant, recommande-t-il aux autorités congolaises de travailler et surtout de faire mieux que le prédécesseur, dans l’intérêt de tous et la nation leur sera reconnaissante.

« Vouloir se dédouaner de votre échec par les 18 ans de Joseph Kabila Kabange est une justification qu’aucun citoyen conscient ne pourra accepter. Faites votre part et le peuple jugera. Ça suffit »,a-t-il martelé sur un ton ferme.

Soulignons que les piliers de l’ex-régime de Joseph Kabila sont tombés un à un dans la République Démocratique du Congo de Félix Tshisekedi, qui pilote seul la coalition gouvernementale négociée dans la douleur entre le Chef de l’État et les transhumés.

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