La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, siégeant en matière répressive au second degré, dans l’affaire opposant le ministère public à Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat, et consorts, a pris l’affaire en délibéré, au cours d’une audience publique tenue en son siège dans la commune de Gombe.
Après la lecture de la décision prise en première instance, les avocats représentant la partie appelante Vital Kamerhe et consorts ont soutenu que le premier juge saisi de l’affaire n’a pas suffisamment étayé les motifs qui l’ont poussé à condamner le prévenu.
Ils ont relevé une imprécision des éléments mis à la charge du prévenu et que la Cour ne possède aucune preuve l’inculpant.
Le ministère public, citant l’article 5 du Code Pénal, a de son côté, rappelé que la Cour avait tous les droits de le condamner et de procéder à la confiscation d’un immeuble situé en France appartenant à Kamerhe acheté avec l’argent détourné.
La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe va se prononcer le 16 juin prochain.
ACP/Lys