Il n’y a plus de doute, Fatshi a décidé de remanier son équipe. Quatre postes sont vacants. Un l’était avant. Il s’agit du ministère de l’Economie nationale. Son occupant, Kalumba avait été déchu par l’Assemblée nationale après le scandale sur la gestion controversée sur les poissons chinchards. L’intérim est assuré par Nicolas Kazadi, le ministre des Finances.

Après la vague de départs de trois membres du gouvernement pro-Katumbi, de nouveaux postes sont restés aussi sans maîtres. Des portefeuilles importants pourtant, le cas du Plan ou celui des Transports et voies de communication. A cela, il faut ajouter le vice-ministère de la Santé qui doit être également comblé.

Tshisekedi va-t-il purger son gouvernement ?

A quelques mois des élections, le président de la République a hâte de se débarrasser des bois morts. Félix Tshisekedi a annoncé vendredi 13 janvier sa décision, au cours de la 89e réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa.

Selon lui, certains ministres seront promus et d’autres relégués. “La configuration actuelle du gouvernement n’existera plus après le remaniement, signifiant l’entrée de nouvelles figures dans l’équipe gouvernementale et le départ de certains actuels ministres”, a-t-on rapporté.

Deux critères vont guider le choix et le maintien des ministres. Dans le sérail du chef, on parle de la compétence mais aussi de la loyauté. Comme il vient de faire avec son cabinet à la presidence de la République, Tshisekedi fils mise sur de nouvelles figures, de personnalités à forte capacité pour l’épauler ou l’aider à vite réaliser ses objectifs dans le peu de temps qui lui reste. Déjà que les postes des ex-ministres Ensemble feront l’objet de vives disputes. Des débauchés qui ont quitté Katumbi revendiquent, toute honte bue, ces postes. Ils s’en cachent pas. Ils exigent que leur quota soit respecté. Même sans Katumbi, ils veulent bénéficier du poids politique d’Ensemble qu’ils ont dédoublé après avoir transhumé.

La dernière décision revient certes à Tshisekedi qui verra comment contenter les uns et les autres. Le président a trop promis qu’il a difficile à tenir ses engagements au regard du petit nombre de postes dont il dipsose par rapport à la forte demande des chômeurs politiques. De toutes les façons, il ne va pas satisfaire tout le monde. Ceux qui vont manquer, s’acharneront comme d’habitude. Il est clair qu’il fera confiance à ses hommes de main. Mais, il y a risque de vivre un troisième lot de migrants politiques. Cette fois-ci, la transparence partira de l”Union sacrée vers… ?

Jeanric Umande
Ouragan

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