L’épouse de l’ancien président de la République démocratique du Congo (Joseph Kabila), Marie-Olive Lembe Kabila défend la souveraineté et l’intégrité territoriale son pays face aux menaces des groupes armés soutenus par certains pays voisins.
Quelques localités dans l’Est de la RDC sont occupées par les rebelles du M23 bénéficiant du soutien du Rwanda. La première dame honoraire dit compter sur la capacité des Congolais à ne pas céder, sous aucun prétexte, une seule portion du territoire national.
Olive Lembe Kabila s’exprimait ce lundi 16 janvier 2023, à l’occasion de la commémoration de l’assassinat du père de son époux et ancien chef de l’Etat, Laurent-Désiré Kabila.
« Nous rendons un vibrant hommage à Mzee LDK (Laurent-Désiré Kabila) pour le prix payé en faveur de notre autodétermination que nous ne braderons jamais. Nous comptons sur la capacité de notre peuple à ne pas céder sous aucun prétexte une seule portion de notre territoire. Ne Jamais trahir la RDC », a-t-elle déclaré.
Soldat du peuple, Mzee Laurent Désire Kabila, 22 ans après ton assassinat, nous te pleurons toujours, toi qui a bataillé jusqu'au sacrifice suprême pour redonner l'identité et la dignité aux Congolais. Jamais, nous ne trahirons ton héritage et ne t'oublierons. RIP Héros national! pic.twitter.com/3WsWDw2nxt
— Felix Momat (@FelixMomat) January 15, 2023
Les Congolais se sont souvenus ce lundi de l’assassinat de leur troisième président de la République. Un culte d’action de grâce a été organisé en sa mémoire à la cathédrale du centenaire protestant à Kinshasa, auquel ont pris part Marie-Olive Lembe Kabila et Jaynet Kabila, fille de l’ancien président.
Né le 27 novembre 1939 à Jadotville, actuelle Likasi, l’ancien président de la République démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila, a été tué le 16 janvier 2001 à Kinshasa.
Il est engagé à partir des années 1960 contre le régime de Mobutu. Il parvient finalement à renverser ce dernier en 1997, lors de la première guerre du Congo avec le soutien rwandais et ougandais.
Un an après sa prise du pouvoir, il est confronté à la deuxième guerre du Congo lorsqu’il ordonne l’expulsion de toutes les troupes étrangères du pays.
Mécontents de cette décision, ses anciens alliés rwandais et ougandais ont levé l’option de soutenir alors plusieurs groupes rebelles contre son gouvernement dont le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et le Mouvement de libération du Congo (MLC). Il est assassiné par l’un de ses gardes du corps, Rashidi Mizele. Et son fils, Joseph Kabila, lui succède quelques heures plus tard.
Reagan Ndota
AFRIQU’ACTU / MCP