Dans un communiqué de presse publié ce week-end, Maurice Muyananu, le Chargé en communication de Bruno Tshibala, dénie toute implication de l’ancien Premier Ministre dans le dossier relatif à l’attribution du marché de construction de 900 maisons préfabriquées à Jammal Samih, le Directeur Général de la société SAMIBO allant jusqu’à rejeter la faute sur Vital Karmerhe.
« Comme l’a si magistralement démontré le Ministre Justin Bitakwira, toutes les opérations administratives et financières se sont faites en dehors et à l’insu total du gouvernement Tshibala déjà neutralisé et dessaisi par le communiqué du 25 janvier 2019 du même Directeur de Cabinet interdisant, entre autres, tout engagement et toute liquidation des dépenses publiques sans accord préalable du Président de la République. Ainsi donc, après cette date, les actes ultérieurs posés dans le cadre de ce projet n’engagent nullement le gouvernement Tshibala qui n’y était associé, ni de près, ni de loin. »
Telle est la conclusion que tire Maurice Muyananu, le Conseiller en Communication de l’ex-Premier Ministre Bruno Tshibala Nzenzhe, pour mettre fin à la tentative d’impliquer le Premier Ministre Honoraire Bruno Tshibala dans le cadre des enquêtes ouvertes autour du marché de construction de 900 maisons préfabriquées attribué à Jammal Samih, le Directeur Général de la société SAMIBO.
Dans son communiqué, le Conseiller en Communication de Bruno Tshibala déclare que « Bien qu’un contrat ait été signé en bonne et due forme par le ministre sectoriel compétent, en l’occurrence SEM Justin BITAKWIRA, et la société concernée, […] les fonds nécessaires à l’exécution de ce projet n’avaient pas été décaissés. »
Par ailleurs, c’est avec l’avènement du nouveau pouvoir, que malheureusement, ce dossier, utile à la République connaitra une « RECUPERATION MAFIEUSE » (sic)
Et d’expliquer qu’« Au coût initial de 26, 7 millions de USD, on est passé dans le programme de 100 jours, à 57 millions USD dont le décaissement a été effectué curieusement en trois mois par procédure d’urgence sur injonction du Directeur de Cabinet du Président de la République, Superviseur dudit programme. »
D’où, selon Maurice Muyananu, Bruno Tshibala ne peut en aucun cas être tenu responsable ni associé ni de près, ni de loin à l’exécution de ce projet et ce de manière irréfutable. Et appelle « les responsables de ce projet dans sa phase exécutoire » a assumé politiquement, financièrement, moralement et pénalement « leurs responsabilités devant le peuple et l’histoire. »
La Prospérité