Le bras de faire est loin de se terminer entre le député Mike Mukebayi et Godé Mpoy, président de l’assemblée provinciale de Kinshasa.

Le patron de l’organe délibérant de la capitale s’oppose à la décision de la Cour constitutionnelle qui annule les sanctions prises en juin 2019 par l’APK à l’encontre de Mike Mukebayi.

Selon John Lungila, porte-parole de Godé Mpoy, « la décision de la Cour constitutionnelle est entachée de plusieurs irrégularités ».

L’assemblée provinciale avait autorisé que des poursuites soient engagées contre Mike Mukebayi, poursuivi à l’époque dans plusieurs affaires. L’organe délibérant avait également décidé de la rétention des émoluments de l’élu suspendu pendant 12 mois. Des mesures annulées par la haute cour dans un arrêt rendu le week-end dernier.

Pour le camp de Godé Mpoy, les juges n’ont pas dit le droit.

« Cet arrêt est cœur d’un scandale scientifique (…) La décision de l’APK n’est ni un acte législatif ni réglementaire mais plutôt un acte administratif », explique le porte-parole de Godé Mpoy.

Incarcéré depuis novembre dans une affaire d’imputations dommageables, Mike Mukebayi pourrait quitter sa cellule de prison demain mercredi, selon ses avocats. Mais Godé Mpoy prévient qu’il ne pourra ni participer aux plénières ni toucher ses émoluments jusqu’au mois de juin, date de la fin de sa sanction.

Pour rappel, la Cour constitutionnelle statue en dernier ressort. Selon la constitution, ses arrêts ne sont susceptibles d’aucun appel.

Cas-Info

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