Le mouvement citoyen « Lucha » attend la position de grands leaders politiques sur des questions qui touchent directement aux intérêts du peuple.
Pour cette organisation de la société civile, il s’agit pour les présidents de Ensemble pour la République, de l’ECiDé, du MLC et de l’UNC de se prononcer sur l’état de siège, la controversée Taxe « RAM » et la grève des enseignants dans les écoles publiques.
« Messieurs Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu, Vital Kamerhe, au nom du peuple dont vous vous revendiquez, pourriez-vous faire connaître publiquement votre position personnelle sur ces trois questions: l’Etat de siège et ses résultats; la grève des enseignants et le RAM « , a appelé la Lucha.
S’agissant particulièrement du RAM, les militants pro-démocratie dénoncent une « prédation de trop ». Ils sont convaincus que « la responsabilité directe de Félix Tshisekedi et de ses familles (politique et biologique) n’est plus à démontrer ».
« Dites à Félix Tshisekedi qu’il a été politiquement empoisonné, vraisemblablement par sa propre famille, par une substance appelée RAM », fustige la Lucha, estimant que l’antidote est la « suppression, le remboursement de crédits, les poursuites contre les architectes et bénéficiaires de ce vol ».
Reagan Ndota
Ouragan