L’hégémonie chinoise en Afrique dérange au point que la manipulation s’invite dans des dossiers dans l’objectif de fragiliser le partenariat sino-congolais.
Une source sous le sceau de l’anonymat rapporte qu’un diplomate en poste dans la capitale, convaincu qu’en RDC tout se vend, tout s’achète, planifie une campagne de dénigrement d’un géant mondial de l’Informatique en contrepartie d’un cachet. Au moment où il se targue de promouvoir la lutte contre les antivaleurs au nombre desquelles la corruption.
Il emploie, pour accomplir ses desseins mesquins, un plaignant manipulé pour soutirer du géant de l’informatique une bonne cinquantaine de millions de dollars dans un dossier judiciaire qui sent le chantage, d’une part. Et un professionnel des médias, d’autre part, au mépris de la corporation qui n’a pas apprécié sa tentative de chosification des Congolais, ”surtout quand on sait qu’au cours de ces quarante dernières années, son pays n’a rien investit de solide et de productif en RDCongo”.
Alors que toute son attention et sa priorité devraient porter sur la mobilisation des investissements dans son pays d’accueil, il se confond à combattre les investissements promis, promus et réalisés par la Chine et ceux en voie de l’être contrairement aux leurs restés lettre morte jusqu’à ce jour.
Pourquoi chercher à priver la RDC, pays aux immenses opportunités d’investissements dans les domaines d’exploitation de ses ressources naturelles et d’aménagement des infrastructures de base, du droit de se développer ? Peuple pacifique, les Congolais attendent des partenaires une solidarité agissante fondée sur l’émulation et non la confrontation entre des investissements visibles en contrepartie des investissements non visibles.
Rien ne peut justifier une telle campagne contre la Chine au moment où la RDC sait veiller sur ses intérêts.
Notons que la République démocratique du Congo n’est pas le seul pays visé en Afrique. Des sources concordantes signalent que c’est une stratégie généralisée dans plusieurs Etats africains (Ethiopie, Soudan, Soudan du Sud, Ouganda, Rwanda, Tanzanie, Zambie, Malawi, Botswana, Namibie, Mozambique et même Afrique du Sud) où les médias sont approchés pour diaboliser la Chine. Au Zimbabwe, les journalistes ont dit : ”niet !”. En témoigne, la prise de position courageuse des journaux zimbabwéens comme The Herald dans sa livraison du 21 septembre 2021”.
Media Congo Press