Au sujet de l’affaire sur la déstabilisation des institutions de la République, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est sorti de son silence le dimanche 13 février, pour signaler que si le parti présidentiel gère mal le pays, les moyens prévus par la constitution pour accéder au pouvoir sont les élections.

« Et on se demande, les gens qui critiquent l’UDPS matin, midi et soir, que l’UDPS gère mal le pays, au lieu de laisser que le peuple sanctionne l’UDPS en 2023 par la voie électorale, les mêmes personnes sont en train de réfléchir sur comment est-ce qu’ils peuvent recourir par la voie de la violence pour accéder au pouvoir. La Constitution de la RDC ne donne pas l’opportunité à n’importe quel congolais d’accéder au pouvoir par un coup de force. C’est pourquoi nous, au niveau de l’UDPS, nous condamnons avec la dernière énergie cette façon de voir les choses », a dit l’actuel numéro un de l’UDPS.

Devant la presse, Augustin Kabuya a souligné que son parti n’a pas accédé au pouvoir par la violence. Sur ce, le SG de l’UDPS a prévenu que son parti et le peuple congolais ne vont pas concéder l’accès au pouvoir par un coup de force.

« L’UDPS s’est battue pendant 37 ans avec une méthode de lutte: la non violence. Et aujourd’hui, l’UDPS n’acceptera jamais, et le peuple congolais dans son ensemble, qu’un groupe d’individus puisse accéder au pouvoir par la violence », a-t-il martelé.

Il convient de rappeler que, cette affaire de déstabilisation des institutions de la République est partie d’un tweet d’un collaborateur de Joseph Kabila, Kikaya Bin Karubi qui avait indiqué que « la RDC ne sera pas épargnée par les coups d’État qui secouent beaucoup de pays d’Afrique actuellement ».

Kevin Muteba
Objectif-Infos

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