Une volonté affirmée de réchauffement de la coopération bilatérale entre la Belgique et la République Démocratique du Congo est observée, depuis un certain temps, tant du côté de Kinshasa que de Bruxelles, avec comme maître d’œuvre Modeste Bahati Lukwebo, président du bureau du Sénat. En marge de l’ouverture, ce vendredi 05 novembre 2021, de la « Foire Internationale des Entrepreneurs », il a conféré, hier mardi 02 novembre dans son cabinet de travail, avec une délégation belge ayant à sa tête l’Administrateur Général de la Fiscalité de Belgique, Philippe Jacquis.
On a noté, au menu de leurs entretiens, la question de la mobilisation des recettes publiques et de leur affectation rationnelle par la partie congolaise. A ce sujet, le président de la chambre haute du Parlement congolais a fait part à ses hôtes, lors de cette rencontre, de la ferme détermination du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, d’instaurer et de consolider la bonne gouvernance dans tous les secteurs de la vie nationale.
Quant au Sénat, a-t-il indiqué, il s’acquitte de sa part de travail pour inciter le gouvernement à maximiser les recettes publiques, de manière à satisfaire les besoins de la population.
On rappelle que le patron des impôts belge et sa délégation séjournent à Kinshasa dans le cadre de la conclusion, entre la Belgique et la République Démocratique du Congo, d’un nouveau programme de gouvernance financière. Celui-ci a pour objectif, la recherche de la traçabilité des recettes dans la chaîne de la dépense publique.
S’agissant des échanges entre Modeste Bahati et la journaliste belge Colette Brackaman, ils se sont focalisés sur le réchauffement des relations multisectorielles entre Kinshasa et Bruxelles. Se confiant à la presse au terme de l’audience lui accordée par le président de la chambre haute du parlement congolais, cette spécialiste des questions congolaises a déploré la méfiance des investisseurs belges envers la République Démocratique du Congo, sous prétexte de l’insécurité et de la mauvaise gouvernance au sommet de l’Etat.
Elle a, à ce sujet, fait le constat que la situation sécuritaire s’améliore au fil du temps, de même que le climat des affaires. D’où, à son avis, les milieux d’affaires belges n’ont plus d’excuse pour ramener leurs capitaux vers la RDC. Autres perspectives rassurantes, Colette Brackman a noté la volonté des autorités congolaises d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, en accord avec toutes les parties prenantes congolaises.
Le Phare