Le Conseil de l’apostolat des Laïcs catholiques du Congo (CALCC) demande au Président de la République, Félix Tshisekedi, d’étendre sa mesure discrétionnaire d’amnistie en faveur du pasteur Daniel Ngoy Mulunda qui est toujours en détention il y a une année « pour des raisons d’opinion ».

Dans un communiqué publié le mercredi 26 janvier à Kinshasa, le Président du CALCC, Jean-Bosco Lalo a, lui aussi, condamné « la barbarie » qui a caractérisé la répression du 18 janvier 2022 contre les congolais qui ont pacifiquement manifesté à Lubumbashi pour la libération du Pasteur Ngoy Mulunda.

Cette manifestation entre dans l’esprit du communiqué du CALCC du 13 janvier, demandant que la récente mesure d’amnistie du Chef de l’État soit étendue à d’autres détenus d’opinion.

Dans la foulée, le CALCC demande également que des sanctions sévères soient prises contre les auteurs des violences survenues lors de la marche du 18 janvier 2022 à Lubumbashi.

Ladite manifestation avait été initiée par l’AFBC à laquelle s’était associée la communauté Katangaise. Selon l’Alliance pour le Bien-être des Congolais parti membre du FCC, il est inconcevable que l’ancien Président de la CENI puisse croupir en prison, alors que certains acteurs politiques condamnés pour les faits similaires ont bénéficié de la grâce présidentielle.

Pour mémoire, Daniel Ngoy Mulunda, ex-président de la centrale électorale, Sur-intendant Général et Pasteur Titulaire de la Nouvelle Église Méthodiste (NEM), a été condamné en janvier 2021 à 3 ans de prison ferme. Trois griefs ont été retenus à sa charge, à savoir : incitation à la haine tribale ; propagation de faux bruits ; et atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Le verdict avait été mis en cause par la défense du prévenu, dénonçant des atteintes délibérées et répétées des règles et principes fondamentaux du droit.

Christian Okende
Politico

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