L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Mbuji Mayi accuse le gouverneur du Kasaï Oriental Alphonse Ngoyi Kasanji d’empêcher de battre campagne pour son président Félix Tshisekedi ainsi que pour ses candidats aux législatives.
Cette accusation intervient après deux accrochages entre les militants de l’UDPS et les partisans du gouverneur Ngoyi depuis le début de la campagne électorale.
« Le candidat Ngoyi Kasanji veut nous empêcher de battre campagne. Samedi dernier, il s’est amené avec ses partisans à notre siège et a ordonné qu’on enlève les affiches de campagne de notre président Félix Tshisekedi pour les remplacer par celles du candidat du FCC, Emmanuel Ramazani Shadary. Cette nuit, il a envoyé des policiers lourdement armés boucler le quartier Nkonga où se trouve notre siège. Ce lundi matin, notre siège est gardé par les policiers en armes qui nous empêchent d’y accéder. La tension est vive. Une vingtaine de nos militants ont été arrêtés samedi et croupissent encore au cachot de la police. Un de nos candidats aux législatives nationales est porté disparu. J’ai saisi la Monusco et la police. J’attends la suite », explique Denis Kalombo, président fédéral de l’UDPS au Kasaï Oriental.
Le gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji n’a pas encore réagi depuis les altercation entre les deux parties. Mais un membre de son cabinet, Vincent Ngoyi a reconnu l’arrestation de quelques militants de l’UDPS.
« Ils ont causé beaucoup de casses le samedi. C’est normal que le conseil provincial de sécurité prenne des mesures », a-t-il déclaré.
Le 27 novembre, les militants de l’UDPS qui célébraient le retour au pays de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe s’étaient affrontés aux partisans du gouverneur du Kasaï Oriental.
Sosthène Kambidi