A quelques semaines de l’élection des gouverneurs à travers le pays, certains leaders de la province du sankuru digèrent mal l’unique candidature de Lambert Mende à ce poste.
Pour Tharcisse Loseke, cette situation est consécutive à un rapport de force sur fond d’un trafique d’influence orchestré par le ministre des médias.
“Le fameux candidat unique prétend qu’il a l’appui de l’autorité morale du FCC totalement. Il prétend avoir de l’appui de la CENI au plus haut niveau et d’une personnalité importante de l’actuelle présidence”, affirme l’ancien vice-ministre des finances.
Avec tout ça poursuit-il, quel est ce politicien qui va déposer sa candidature avec 10.000 $ de caution non remboursable, et se faire ridiculiser dans ces conditions. C’est une affaire de rapport de force.
A en croire ce cadre de l’AFDC, les conditions de ces élections sont loin d’être démocratiques.
“Il n’y a pas démocratie, ni État de droit dans ces conditions puisque c’est le trafic d’influence qui bat son plein”, s’insurge T. Loseke.
Cet ancien cadre de l’UDPS estime qu’on doit revoir les choses au niveau du Sankuru de peur que la population ne se prenne en charge.
“Pour nous, c’est le peuple de Sankuru qui va se prendre en charge, ils ne vont pas se laisser coloniser par un individu qui prétend avoir des appuis partout”, souligne-t-il.
Pour Rappel, c’est le 26 mars prochain que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) compte organiser les élections des gouverneurs a travers la République.
Pour la province du Sankuru, seule la candidature de Lambert Mende a été retenue
Ce dernier, lors d’une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD avait affirmé être à même de relever le défis du développement de cette province et d’unifier tous les Sankurois.
Élysée Odia