La Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) accuse le régime Tshisekedi de s’être catapulté dans la corruption des six confessions religieuses pour imposer le candidat Denis Kadima à la tête de la commission électorale, décrié pourtant, par les deux puissantes Églises du pays (catholique et protestante).

A en croire Jean-Pierre Lisanga Bonganga, le fait pour l’abbé Nshole de fustiger la tentative de corruption en nature, en l’occurrence des jeeps pimpant neuves et des espèces sonnantes et trébuchantes, à la hauteur de 100.000 dollars, en faveur des membres des six confessions religieuses pour soutenir la candidature de Denis Kadima, discrédite le processus actuel.

L’opposant précise que le prélat a même dénoncé le déterminisme des six confessions religieuses qui soutiennent la candidature de Denis Kadima, comme président de la CENI. Plus grave, Lisanga s’indigne des menaces et intimidations, qui ont été dénoncées par un communiqué conjoint signé le 23 juillet 2021, par l’ensemble des confessions religieuses. Sur Télé 50, l’abbé Nshole a exprimé son étonnement, explique le leader de la DYSOC, face à la volte-face de certaines confessions religieuses, qui ont cédé aux pressions, en changeant bizarrement, du jour au lendemain, leur position initiale.

Le bras droit de Fayulu pense que les religieux, au-delà des critères techniques remplis par M. Kadima, lui reproche, le manque d’éthique. Ainsi, l’opposant déplore l’ingérence du pouvoir et les pressions exercées sur l’ECC afin que celle-ci se désolidarise de la CENCO. Pour la DYSOC, en plus de révélations accablantes de l’Abbé Nshole, il y a lieu de souligner que la candidature de Denis Kadima a été retenue par les six confessions religieuses corrompues et en violation manifeste, des articles 10 et 12 de la nouvelle loi bien que décriée, portant organisation et fonctionnement de la CENI.

Face à ces faits constitutifs d’infraction de corruption dont les preuves ne sont plus à démontrer, au regard du témoignage percutant de l’abbé Donatien Nshole, la DYSOC annonce ce jour, à l’opinion tant nationale qu’internationale, qu’à défaut pour le procureur général de se saisir d’office de cette affaire, en vertu de sa plénitude de l’action publique, il revient au gouvernement du président Félix Tshisekedi, qui prétend d’une part, faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille et d’autre part, instauré un Etat de droit, de saisir instamment la justice, sur ce sale dossier, afin d’établir les responsabilités des uns et des autres et de punir sévèrement les coupables, conformément à la loi.

En attendant, la mise en mouvement de l’action publique, la DYSOC confirme sa déclaration antérieure, sur la nécessité d’écarter définitivement, la candidature de Denis Kadima à la tête de la CENI. Selon Lisanga Bonganga, les faits donnent aujourd’hui raison à la DYSOC, qui, dès sa mise en route, a toujours soutenu, que seul un dialogue entre les trois parties prenantes à la crise, à savoir, le FCC du président Joseph Kabila, l’Union dite sacrée de la nation, dirigée par le président Félix Tshisekedi et la coalition Lamuka, incarnée par les présidents Martin Fayulu et Adolphe Muzito, pour l’adoption consensuelle des réformes institutionnelles et électorales impératives, constitue la voie idoine de sortie de crise qui enchaine notre pays.« …. la DYSOC rappelle que le dialogue fait partie de l’ADN de la classe politique congolaise, dixit Feu Docteur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, d’heureuse mémoire », a-t-il insisté.

Ouragan

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