Des réactions au sein de la classe politique et de la société civile continuent à fuser après la condamnation de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’État, le samedi 20 juin dernier.

C’est le cas de la CENCO qui estime qu’il est encore très tôt pour dire si c’est du sérieux ou pas.

»C’est très tôt maintenant pour dire si c’est du sérieux ou pas, parce qu’il faut encore observer pour voir si c’est quelque chose qui a été fait pour régler un problème politique ou encore c’est vraiment une nouvelle dynamique parce qu’il y a beaucoup d’autres cas qui attendent la justice. », a déclaré Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO.

Le souhait des évêques congolais est de voir une justice sérieuse, une justice équitable.

»Quand je vois les victimes des répressions qui sont encore là sans justice : ça fait mal ! Le souhait de la CENCO, les évêques l’ont exprimé dans leur dernier message : c’est de voir une justice sérieuse, une justice équitable. Mais que les enquêtes et tous ce qui se fait, arrive à des résultats qui convainc… ce n’est pas encore le moment de le dire. », a ajouté le secrétaire général de la CENCO.

Il sied de rappeler que le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a condamné Vital Kamerhe à 20 ans des travaux forcés pour détournement de 48 millions USD en complicité avec l’homme d’affaires libanais Samih Jammal sur 57 Millions USD comme fonds alloués à la construction des maisons préfabriquées, dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours initié par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Thierry Mfundu

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