Le mystère persiste autour du crash de l’Antonov 72 qui avait été affrété par la présidence congolaise. Pas de manifeste, ni de plan de vol, et encore moins de boîte noire. Une semaine après le crash, le nombre exact de passagers n’est toujours pas connu. Mais l’enquête ne fait que commencer.

Jusque-là, les autorités congolaises maintiennent leur thèse : l’accident est dû aux mauvaises conditions météorologiques.

Dépêché sur le site du crash, le ministre de la Défense Ngoy Mukena affirme que seuls quatre corps ont été retrouvés dont trois déterrés. Ces corps étaient difficiles à identifier et ont été acheminés jeudi vers Kinshasa, selon la présidence.

C’est d’autant plus difficile pour les autorités de faire toute la lumière sur cet incident que la boîte noire de l’appareil n’a toujours pas été retrouvée. L’avion s’est écrasé sur un site marécageux, en pleine brousse, explique le ministre.

Le nez de l’Antonov est enfoncé dans le sol, invisible, c’est ce que l’on apprend du côté de la Monusco qui a mis sa logistique à la disposition des autorités.

« La boîte noire est aussi enfouie dans le sous-sol », estime le ministre de la Défense.

Officiellement, les débris du véhicule blindé du chef de l’État n’ont pas encore été retrouvés.

Sur place, un périmètre d’une centaine de mètres a été créé. Le ministre de la Défense assure à RFI qu’il a mis en place « une brigade mixte » pour surveiller le site car les enquêtes approfondies ne viennent que de commencer.

RFI

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