Dans une lettre adressée au Secrétaire Général de l’organisation des Nations-Unies, Antonio Guteress, le Coordonnateur de la Dynamique pour une Sortie de Crise (Dysoc), Jean Pierre Lisanga Bonganga déplore la dégradation de la situation sécuritaire, sanitaire et institutionnelle en RDC depuis l’accession de Félix Tshisekedi au pouvoir.
Dans cette correspondance, ce cadre de Lamuka aile Martin Fayulu est revenu sur plusieurs points, notamment, l’état de siège, la pandémie de Covid-19, l’exploitation illicite des minerais et tant bien d’autres.
Jean Pierre Lisanga, dans sa lettre accuse le pouvoir en place de vouloir imposer à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) quelqu’un de son obédience sans qu’un consensus soit trouvé entre les confessions religieuses.
« L’impasse observée dans le processus de mise en place de la CENI, le pouvoir en place s’en tenant absolument à la désignation d’un Président de cette institution d’appui à la démocratie, de son obédience, en dépit de la position légale des églises catholique et protestante qui disposent d’une expertise incontestable en matière électorale, telle que prévue par la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI. Ces deux confessions religieuses représentent en outre, plus de 70% de la population de la RD Congo »,écrit le Coordonnateur de DYSOC à Antonio Guteress.
Face à toutes ces contingences, du reste non exhaustives, la DYSOC, rappelle au patron de l’ONU que dès sa mise en route, elle a toujours proposé une solution politique, à savoir la tenue d’un dialogue, entre toutes les parties prenantes à la crise qui ronge le pays, pour l’adoption consensuelle des réformes institutionnelles et électorales impératives, et ainsi assurer la tenue des élections impartiales et crédibles en 2023.
Pour atteindre ce noble objectif, la DYSOC reste convaincue que l’implication personnelle de Antonio Guteress peut servir de balise du chemin à suivre par tous.
Ivan Honoré
24h