Delly Sesanga reste intransigeant. Le leader de l’Envol insiste sur la réforme de la CENI avant la mise en place de ses animateurs.

L’un des ténors du G13 constate que le président de l’Assemblée nationale, n’a pas été clair lors de son discours d’ouverture de la session ordinaire, au sujet de la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Pour Delly Sesanga, un consensus serait dégagé au sein de la société civile et de la classe politique en rapport avec la désignation des animateurs de la centrale électorale.

« Le président a souligné l’intérêt des réformes qui est une bonne chose. En revanche, il faudrait qu’on se mette d’accord lors des discussions de ce calendrier sur l’agencement de la mise en œuvre des réformes. Il y a en particulier la question de la mise en place de la CENI et il y a un consensus aujourd’hui dans la société civile, dans la classe politique que l’on puisse procéder à la mise en place de la CENI après avoir passé la loi sur la CENI. Cet élément n’a pas été bien clarifié lors du discours du président de l’Assemblée nationale, de la même manière que les outils pour pouvoir conduire ces réformes électorales. Je parle de la loi électorale déposée par le G13 et la pétition pour la révision de la constitution déposée par l’Envol, de la loi Lutundula sur la CENI. Tous ces outils sont à l’Assemblée nationale », a rappelé Delly Sesanga.

L’élu de Luiza au Kasaï Central suggère qu’on procède d’abord à la réforme de la CENI avant d’effectuer la mise en place des nouveaux animateurs.

« Et je pense que si on veut procéder en ordre, il faut qu’on lance ce débat en donnant une priorité sur la loi Lutundula, ne pas commencer avec la mise en place de la CENI avant de l’avoir réformée. Je rappelle que si nous avons eu des soubresauts au mois de juillet et août de l’année dernière, c’est parce que le bureau sortant voulait procéder à la mise en place de la CENI avant de l’avoir réformée. J’espère que notre bureau ne commettra pas la même erreur que le bureau sortant. Et cette question sera discutée lorsque nous allons évaluer le projet de calendrier », a-t-il renchéri.

A l’ouverture de la session ordinaire du mois de mars, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia a indiqué que les questions liées aux réformes électorales seront prioritaires.

Théo Démosthène Kalubi
Ouragan fm

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