Des laboratoires de très haute dangerosité seraient suffisamment avancés dans la planification d’un coup fatal contre Moïse Katumbi Chapwe. Depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle de 2023, Katumbi est devenu un homme à abattre aux yeux de certains puissants réseaux politiques du pays.
Avec la démission mercredi de ses fidèles ministres, Katumbi passe pour un adversaire inarrêtable. L’œuvre serait, selon les ténors de l’opposition radicale, savamment planifiée par le régime Tshisekedi.
Non seulement il a conservé toute sa notoriété nationale et internationale, Moïse Katumbi Chapwe passe chaque jour pour un adversaire de taille face à Félix Tshisekedi en 2023. Visiblement, les sbires du régime auraient conclu que seul le contrôle de la CENI (Commission électorale nationale indépendante – CENI) ne suffira pas à leur candidat pour remporter la victoire, tellement la surveillance électorale s’accroît et se smartphonise. A leurs yeux, Denis Kadima Kazadi ne pourra pas tout seul faire le job. Même la Cour constitutionnelle n’arrêtera pas le Tsunami de la contestation post-électorale en cas de fraude des élections en République démocratique du Congo l’année prochaine. Pour preuve, l’opération d’identification et enrôlement des électeurs bat de l’aile et démontre au grand jour les insuffisances techniques de Kadima et son équipe. À cette allure, Kadima seul ne saurait paw faire un passage en force. Tout à côté, la Cour constitutionnelle est tout autant contestée et décrédibilisée. Ses juges pourtant dans le confort de leur expérience et formation professionnelle reconnues, deviennent la risée de tout le monde et n’inspirent plus confiance. Ainsi les conspirateurs du régime auraient jugé nécessaire de recourir aux méthodes fortes. Contraindre Katumbi à s’exclure de la course.
Planter des caches d’armes chez Katumbi
La malice est hautement démoniaque. Certains savants au service du mal auraient mis en place un plan visant à discréditer, accuser et faire interpeller le leader d’Ensemble pour la République dans le but de le clouer dans une prison sans aucun espoir de libération, même provisoire. L’idée tout droit sortie du monde des ténèbres consisterait à simuler une perquisition brutale dans l’une des concessions de l’homme d’affaires congolais afin de précipiter son arrestation suivie d’une lourde condamnation sous une retransmission en direct à la télévision publique (RTNC). Ainsi, la menace serait écartée pour l’Union sacrée qui verrait son joker Tshisekedi rafler la mise en 2023. “Ils veulent lui coller une fausse affaire de cache d’armes et l’accuser de chercher à fomenter un coup d’État contre le président de la République“, souffle un soutien de Moïse Katumbi. Une cabale qui ne passera pas étant donné que le peuple est déjà au courant de toutes les manœuvres du pouvoir contre le président du TP Mazembe.
Pourquoi Katumbi fait-il si peur au pouvoir ?
Rien que l’acte de démission de ses trois ministres qui occupaient des juteuses fonctions de haute souveraineté dans le gouvernement Sama prouve que quelle que soit la déstabilisation ourdie contre sa personne, sa candidature et ses lieutenants politiques, Moïse Katumbi reste et demeure un acteur politique incontournable et difficilement battable. Si le projet de loi Tshiani sur la “Congolité” est en moisissure surveillée de la part de l’opinion publique congolaise, la tendance à nuire à la personne physique de Moïse Katumbi Chapwe serait la pire des hypothèses. Katumbi, avec son parti politique, ses réseaux et sa popularité sait que sa candidature à l’élection présidentielle est un atout de victoire face à ses adversaires, surtout ceux de l’Union sacrée dont le bilan souffre de grande fragilité et de faiblesse d’articulation.
Athanase Mwenge
Ouragan