Le secrétaire général de l’EciDé, Devos Kitoko a failli laisser sa peau avec sa femme et l’un de ses enfants. Son véhicule a été pris dimanche en filature par une jeep grise (non identifiée) qui arrivé, au niveau de l’UPN, l’a gravement percuté sur le flanc droit.
Heureusement que l’emplacement de son véhicule a fait échouer la tentative. Son récit est poignant. « Aujourd’hui [ dimanche 16 janvier 2022 ] à 20h, devant l’Université pédagogique nationale (UPN), à la hauteur de la deuxième porte après la Rawbank UPN, nous étions à bord de notre voiture à notre angle droit de retour à la maison en provenance de la réunion du bureau national restreint du parti à Faden house. A notre angle gauche, bien devant, un minibus en stationnent derrière lequel était garée une jeep grise. Devant notre voiture du côté droit, une voiture « Ketch » de transport en commun faisait descendre les passagers. Le temps que mon fils qui était au volant s’arrête pour attendre que la voiture IST finisse à descendre les clients, la jeep devant nous à gauche derrière le minibus démarre à vive à l’allure tel dans un film des gangs américains, transverse la route et fonce sur nous visant la portière de devant », raconte sous émotion Devos Kitoko.
Une déflagration. Tout le monde détale. Puis, les plus courageux reviennent sur le lieu du drame et constatent que le bras droit de Fayulu a été vise par un attentat. « Un coup sous forme d’une bombe s’est abattu sur nous », témoigne à Ouragan.cd le rescapé, montrant « l’aile droite de sa voiture rasée jusqu’au pare-choc de derrière« ..
Preuve d’une opération bien commanditée. Les auteurs de cet acte bien prémédité ont disparu en une fraction de seconde. Ils ont roulé à tombeau ouvert. « L’absence d’embouteillages derrière nous les a facilités la fuite », s’indigne Kitoko. Le numéro 2 du parti phare de Lamuka explique s’il a échappé à cet attentat, c’est à cause de cette voiture IST qui était devant en stationnement. C’était un obstacle qui a géné les exécutants du horrible projet à atteindre la cible. Dieu merci, la position de ma voiture en fil d’autres, ne lui a pas permis en traversant la route du côté gauche vers le côté droit, de nous frapper frontalement. « Il a rasé l’aile droite en fonçant sur la portière gauche pour nous projeter », glorifie-t-il son Dieu.
Lui-même, son épouse Angel et son fils qui était au volant, sont sortis indemnes, sans blessures, ni fracture. Toujours menacé de mort, Devos Kitoko n’est pas pourtant prêt à abdiquer. Droit dans ses bottes, il promet de poursuivre son combat contre les jouisseurs du « hold-up électoral ». Avec la nouvelle Ceni dirigée par Kadima, un produit de la tricherie, l’EciDé-son parti et Lamuka, seront toujours en première ligne pour dire non au « pouvoir usurpateur » et surtout pour exiger la dépolitisation de cette institution censée organiser des élections voulues libres, crédibles et transparentes.
Landry Amisi
Ouragan