Gentiny Ngobila a empêché la tenue de la matinée politique de l’Envol prévue ce dimanche 05 décembre 2021 à Kinshasa au terrain de Camp Luka.
A haute voix, Delly Sesanga a dénoncé la dérive du gouverneur de la ville. Révoltés et enragés, les militants et sympathisants du parti Envol ont qualifié cette décision de dictature pure et simple. A Ouragan.cd, les lieutenants de l’élu de Luiza ont pointé du doigt le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso. D’après eux, le speaker de la Chambre basse veut réinstaurer le système dictatorial de Mobutu dont il a été l’un des principaux artificiers de l’époque.
Mboso est accusé d’avoir monté le coup. Quelques heures avant le meeting de l’Envol, les militants du parti du président de l’Assemblée nationale ont pris d’assaut le lieu de la manif, brûlant et saccageant des pancartes, banderoles et autres effigies de Delly Sesanga.
Dailleurs, ils ont envoyé des messages de menaces à Sesanga lui promettant le pire si jamais il osait mettre ses pieds au camp Luka.
« Mboso confond les époques. Il a non seulement pris l’Assemblée nationale en otage mais maintenant il envoie ses acolytes saboter notre meeting et son complice Ngobila a interdit l’activité. C’est regrettable pour un pays qui prône l’état de droit. Si c’est le signal que Tshisekedi envoie au pays et au monde, alors c’est regrettable et nous en tirerons toutes les conséquences », a vociféré un cadre Envol.
Au niveau de rond-point Sakombi, la circulation est un peu perturbée. Les cadres, militants, sympathisants et curieux entourent la jeep de Delly Sesanga. Perché sur la portière de sa grosse cylindrée, le leader de l’Envol s’est finalement exprimé à la foule. Bien que piqué au vif, il a salué la bravoure de ses militants du camp Luka « qui ont bravé la terreur digne de la Gestapo ». Dans cette cohue, le ténor G13 a promis de « poursuivre son combat » contre la prédation qui caractérise la gouvernance actuelle. Lui qui s’échine à obtenir la réduction du train de vie des institutions.
Ouragan