Mises à part les contraintes juridico-financières soulevées par Denis Kadima dans sa feuille de route publiée au mois de janvier dernier, plusieurs autres éléments suscitent l’incertitude quant à la tenue des élections générales en 2023.
Si le parlement veut jouer au sapeur-pompier en examinant la loi électorale pour doter la Commission Électorale nationale indépendante, CENI d’un document actualisé après révision de certaines dispositions, l’opposition est loin d’accorder crédit à la démarche de la chambre basse du parlement qui relit le texte en première instance, qu’elle accuse de faire le jeu du pouvoir. Le Front Commun pour le Congo, FCC principale opposition parlementaire a claqué la porte de l’hémicycle de Lingwala en signe de boycott de la plénière consacrée à l’examen de la Loi électorale à réviser.
Il faut noter ici que ce mécontentement constitue la face cachée de l’iceberg. A en croire un analyste qui s’est confié à Actu7.cd, le pire est à craindre avec la pression émanant aussi de Lamuka où ses ténors exigent un dialogue en prélude des élections futures voulues libres et apaisées, résultat d’un processus inclusif. Option déjà sous examen dans la haute sphère politique du pays, souffle l’interlocuteur du media non-aligné.
De ce qui précède, il y a lieu de craindre la répétition de l’histoire qui veut qu’à l’approche d’un rendez-vous politique avec l’histoire, le peuple soit tourné en dérision par ses dirigeants pour pérenniser une réalité qui ne colle pas. Aussi, à savoir que, sur le plan financier, le pays de Tshisekedi ne peut en aucun cas, manquer des moyens utiles d’organiser les bonnes élections. Tout est donc suspendu à la volonté politique de la classe au pouvoir d’Etat à Kinshasa.
Zamenga Odimbale
Actu7.cd