Évoquant son bilan économique devant des journalistes internationaux réunis le 19 septembre à New York au cours d’un déjeuner qu’il a organisé, le président Félix Tshisekedi est revenu, en réponse à une question, sur la revisitation des contrats chinois. Il en a profité pour encenser l’Inspection générale des Finances (IGF) qui, selon ses propres termes « est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete ». Une rencontre ayant eu lieu en prélude à la 78ème Assemblée générale des Nations unies à laquelle le chef de l’Etat prend part depuis le mercredi 20 septembre courant.

Que les qualités professionnelles d’un fonctionnaire aient été évoquées publiquement par le premier des Congolais dans un milieu sélect que cette rencontre des hommes des médias internationaux constitue un fait qui sort de l’ordinaire. Donc un fait suffisamment rare pour être souligné.

En effet, depuis 2020, année que Félix Tshisekedi a revalorisé ce service de l’Etat en lui redonnant ses lettres de noblesses, l’IGF est à l’avant-plan dans la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo. Avec, à son actif, plusieurs rapports éloquents qui valorisent ce service public attaché à la présidence de la République. Le travail de l’IGF est si retentissant qu’il suscite à la fois admiration, mais surtout peur, angoisse auprès de toute entreprise publique où les hommes de Jules Alingete ont eu à fouiner leur nez.

LE PRESTIGIEUX PRIX FORBES INTERNATIONAL

L’engagement dans son combat contre la corruption du numéro un de l’IGF, ce haut fonctionnaire compétent et intègre, est si manifeste qu’il lui a valu un Prix du prestigieux magazine américain Forbes International et de nombreuses invitations aux parlements belge, européen, au Cameroun et, tout récemment, en Afrique du Sud, souligne le confrère Africanews.

Si bien que le travail de Jules Alingete ne passe pas inaperçu auprès du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Au point d’en parler au cours de cette rencontre qu’il a organisée avec la presse à New York, aux Etats-Unis d’Amérique.

« Permettez-moi de ne pas parler ici de termes de ces contrats entre la République démocratique du Congo et les entreprises chinoises parce que je n’ai jamais fait partie des négociations. Mais j’avais tracé simplement une ligne qui montre les principes que je défends. C’est-à-dire nous voulons un partenariat qui soit gagnant-gagnant, win-win« , a expliqué Félix Tshisekedi.

» IGF TENUE ET DIRIGEE PAR UN HOMME TRES BRILLANT «

Et de renchérir sur le constat fait par M. Alingete quant au déséquilibre de ces contrats entre les deux partenaires : « Jusqu’ici, nous avons constaté, et je ne suis pas le seul à le dire, j’ai parlé de l’Inspection générale des finances, qui est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete, pour ne pas le citer, qui a fait le constat que, depuis que nous avons contracté cette entente avec les Chinois, les entreprises chinoises ont gagné près de 10 milliards de dollars et la RDC même pas 1 milliard. C’est vraiment disproportionné comme partenariat et il fallait donc le rééquilibrer « .

» Récemment, j’ai effectué un voyage en Chine où nous en avons parlé. Nous avons été heureux de constater que nos partenaires chinois étaient disposés à nous écouter ayant compris que la RDC avait raison de regarder les choses de cette manière-là. Ils ont fait un constat malheureux que, jusque-là et malheureusement, avant nous, il n’y avait pas ce genre de considération. Donc ce n’était pas à eux de faire le travail des Congolais à la place des Congolais. Voilà pourquoi ils ont été enthousiasmés par la proposition de la RDC de revoir ce partenariat dans le but de faire gagner aussi la République démocratique du Congo. Et nous sommes repartis dans une nouvelle aventure, cette fois-ci pour ne pas laisser sur le côté un des partenaires frustré« , a souligné Félix Tshisekedi.

Kléber KUNGU
Forum des as

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