Dans un communiqué rendu public ce samedi, le Front commun pour le Congo (FCC) condamne et dénonce, tout particulièrement, les manœuvres aussi « immorales » qu’illégales du Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso qui, selon lui, fidèle aux pratiques qui ont permis de mettre artificiellement en place la majorité parlementaire actuelle, tente, depuis quelques jours, de débaucher des membres du FCC en leur offrant des postes réservés à l’opposition, aussi bien dans la Commission Paritaire qu’au sein de la CENI, dans l’espoir de donner une apparence de conformité à la loi à ces deux structures.
Dans ce communiqué, le FCC réaffirme solennellement sa détermination à participer aux prochaines élections qui doivent, conformément à la Constitution, avoir lieu en 2023.
La famille politique de Joseph Kabila, ancien président de la RDC, tient cependant à ce que ces élections se tiennent dans un environnement et selon des modalités qui garantissent l’égalité de chances à tous les congolais qui choisiront de concourir et la crédibilité des résultats qui seront proclamés.
Cela étant, le FCC informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il a suivi, avec indignation, la dernière séance plénière de l’Assemblée Nationale consacrée à la mise sur pied de la Commission Paritaire chargée d’examiner la conformité à la loi des candidatures à la CENI.
À en croire le regroupement de l’ancien allié politique de Félix Tshisekedi, « une fois de plus, la preuve a en effet été donnée que notre pays n’a plus de République que le nom et que, de par la volonté de son Président, l’Assemblée Nationale a cessé d’être représentation nationale et temple de la démocratie ».
Il y’a lieu de signaler que le FCC a refusé d’envoyer ses délégués à la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI), faute notamment de concessus autour de la désignation du futur président de cette institution d’appuie à la démocratie.
Gilbert Ngonga
24h