Le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé), Martin Fayulu, se félicite de la convocation de l’électorat par la CENI le samedi 24 juin dernier. L’opposant exige cependant, l’abandon de la machine à voter et la radiation des électeurs sans empreintes dans le fichier électoral avant d’aller aux élections.
Pour Martin Fayulu, l’usage de la machine à voter et la non radiation de 16,6 % d’électeurs sans empreintes dans le fichier électoral pourraient biaiser le résultat des scrutins après vote.
«Nous ne pouvons pas aller aux élections quand les conditions de transparence ne sont pas réunies. Avec les électeurs fictifs dans le fichier électoral et la machine à voter, je ne vois pas celui qui va s’hasarder à aller dans ces élections perdues d’avance», explique le président de l’Ecidé dans une interview à ACTUALITE.CD.
Les 16,6 % d’électeurs sans empreintes ont été révélés, le mois dernier, par les experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) après l’audit du fichier électoral.
«L’OIF avait très bien dit que ce fichier électoral devrait être corrigé. C’est l’un des préalables avant d’aller aux élections», ajoute Fayulu.
La Ceni a, depuis le dimanche, ouvert les bureaux de réception et traitement des candidatures sur l’étendue du pays en vue des élections qui vont se ternir dans 6 mois.
Will Cleas Nlemvo