C’est la fin de l’idylle Martin Fayulu et Pierre Lumbi.
Le candidat de Lamuka à la présidentielle du 30 décembre 2018 n’a pas apprécié la démarche de son ex-directeur de campagne de pousser Jeannine Mabunda et Tambwe Mwamba à booster le processus de désignation du porte-parole de l’opposition au niveau des deux chambres du parlement congolais.
Martin Fayulu n’a pas usé de la langue de bois pour traiter son ancien allié via une déclaration de sa plateforme dénommée Dynamique de vérité des urnes (DVU) de comploteur contre la volonté du peuple congolais exprimée aux urnes lors du scrutin présidentiel de décembre 2018.
Pierre Lumbi passe désormais aux yeux de Fayulu comme un inconstant qui vient d’abandonner le combat noble pour la vérité des urnes en vue de se positionner dans une opposition républicaine au pouvoir de Félix Tshisekedi.
Pour le président de l’Ecidé, il n’est pas question de devenir opposant d’un pouvoir issu du putsch électoral.
Il estime que l’unique remède pour résoudre la crise de légitimité née des élections du 30 décembre reste la mise en œuvre de son plan de sortie de crise.
Toutefois, Martin Fayulu vient de perdre un allié de taille, qui est resté fidèle au combat pour la vérité des urnes après le revirement de son leader Katumbi et des autres sociétaires de l’Ensemble à l’instar de Kyungu, Muyambo et consorts.
Pierre Lumbi qui croit en son destin de devenir porte-parole de l’opposition n’a pas raté l’occasion d’instruire le président de son groupe parlementaire MS et G7 de saisir les bureaux des deux chambres pour l’accélération du processus de la désignation du porte-parole de l’opposition.
Il a saisi la balle au bond suite à la main tendue de Fatshi à Bukavu.
Eric Wemba
MCP