Après sa tournée régionale en Angola, au Kenya et au Congo-Brazzaville, le nouveau président de RDC a quitté Kinshasa ce samedi pour la capitale Ethiopienne où il va prendre part au sommet de l’Union Africaine.

A Addis-Abeba, Félix Tshisekedi siégera pour la première fois devant ses pairs dans le hall Nelson Mandela lors de l’ouverture du sommet le lendemain.

Un discours hautement symbolique, puisque c’est dans ce même siège de l’UA à Addis-Abeba que dix chefs d’États du continent avaient rédigé un communiqué conjoint faisant état de « sérieux doutes » sur la validité de son élection.

Les chefs d’État africains ont, depuis, rétropédalé. Dans son discours d’ouverture du conseil exécutif, le 7 février, le président de la Commission Moussa Faki Mahamat a même « noté avec satisfaction le bon déroulement des élections et les transitions intervenues à Madagascar et en République démocratique du Congo ».

Félix Tshisekedi va toutefois devoir renouer le lien entre son pays et l’UA, qui s’était particulièrement distendu sous la présidence de son prédécesseur, Joseph Kabila.

Pendant ce temps, l’opposant Martin Fayulu candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, continue de réclamer la vérité des urnes qui dit-il, lui donnerait vainqueur.

Toujours dans cette logique, le candidat de la coalition Lamuka, débouté par la Cour Constitutionnelle, pour faute des preuves, a saisi la Cour Africaine de droits de l’homme. Une démarche qualifiée de “simple distraction” par certaines analystes politiques RD. Congolais.

JKM

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