Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a décidé de lever ce mercredi 28 avril 2021 les mesures conservatoires prises le 30 Janvier 2021 après la démission du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Selon un communiqué de la présidence de la République lu dans l’édition du journal de 19H°° sur la chaîne nationale, cette mesure fait suite à la motion n°002/CAB/P/AN/MMPC/2021 du 26 avril 2021, portant investiture du gouvernement de la République à la suite de l’approbation de son programme présenté par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge
« Le nouveau gouvernement ayant été investi le 26 avril 2021 par l’assemblée nationale et sur instruction de la haute hiérarchie, les décisions ci-après sont prises:les mesures conservatoires du 30 janvier 2021 sont donc levées suivant les modalités qui seront communiquées en Conseil des ministres ;les dossiers traités et ceux en cours de traitement relative subdites mesures doivent être transmis au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour orientation sectorielle et prise en charge » rapporte Guylain Nyembo, Directeur de Cabinet du Chef de l’État.
Pour rappel , la Présidence de la République avait pris des mesures conservatoires relatives à la démission du gouvernement de coalition.
Ces mesures concernaient aussi bien les membres du Gouvernement démissionnaire, les dirigeants des sociétés commerciales du portefeuille de l’Etat, les responsables des établissements et services publics que les secrétaires généraux des administrations.
Il s’agit de :
– La suspension jusqu’à nouvel ordre des recrutements, des nominations, des promotions et mouvement du personnel à tous les niveaux ;
-La suspension jusqu’à nouvel ordre des engagements, des liquidations et des paiements de toutes dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel ;
– La suspension des missions à l’extérieur du pays pour tous les membres du Gouvernement ainsi que le personnel de leurs cabinets, sauf les déplacements liés à certains dossiers spécifiques pour lesquels les demandes d’autorisation seront examinées au cas par cas ;
-L’interdiction de recourir aux opérations de cession, de transfert et d’aliénation des actifs de l’Etat.
Abed Masiri
Afrique 24sur24