Le nouveau président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, s’est prononcé sur un certain nombre de sujets d’actualité congolaise, au cours d’une interview exclusive accordée à RFI depuis son élection. Et la question de l’après Joseph Kabila au pouvoir en RDC, n’est pas passée sous silence.
A 8 mois des élections, Félix Tshisekedi continue à douter de la bonne volonté du président Joseph Kabila de quitter le pouvoir au terme des élections démocratiques, libres et transparentes le 23 décembre 2018. En témoigne selon lui, l’introduction inopinée de la machine à voter dans le processus électoral, l’enrôlement « des mineurs et même des bébés », qui constituent « des couacs sur le parcours électoral, des couacs parsemés par le pouvoir pour qu’on ait pas des élections ».
Le peuple d’abord
Pourtant, Joseph Kabila n’a rien à craindre. Si l’opposition gagne des élections, » notre pouvoir ne sera pas un pouvoir qui privilégiera la chasse aux sorcières. C’est un pouvoir qui va amener la paix, la justice, et donc il n’y aura pas de chasse aux sorcières », a garanti Félix Tshisekedi.
L’opposition, depuis les négociations de la Saint-Sylvestre, a donné des garanties d’après le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social, que Joseph Kabila n’a pas à craindre du pouvoir que représentera l’opposition demain quant à son intégrité. mais « apparemment il reste animé par d’autres ambitions ».
« Au nom de la stabilité de l’État, je crois qu’il faut fermer les yeux sur certaines choses parce que (la priorité c’est) les congolais d’abord, le peuple d’abord », a promis Félix Tshisekedi.
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J’espère pour lui que c’est une approche stratégique. Car il ne faut pas que le leadership à venir laisse la place à l’impunité…