Au cours du huitième conseil des ministres qu’il a présidé depuis la ville de Bunia en Ituri, le chef de l’État a informé aux ministres qu’il a été saisi des conclusions définitives tirées des contrôles effectués suivant une procédure contradictoire et transmises aux responsables des structures contrôlées par l’IGF au sujet de la gestion des entreprises publiques.
Selon le président de la République, « la perception par les gestionnaires d’avantages exorbitants au mépris des dispositions légales et réglementaires ; l’allocation à certaines catégories du personnel d’avantages de toute nature au détriment d’autres catégories d’employés non-bénéficiaires ; Le non-respect des normes sectorielles de gestion en matière d’affectation des moyens mobilisés ;
La mauvaise gouvernance caractérisée par l’importance des dépenses restées sans pièces justificatives ; La multiplication des marchés publics de gré à gré, mode de passation qui s’est imposé comme règle alors qu’il consiste en une exception« , s’est indigné le chef de l’État.
Pour résoudre cette situation qualifiée de « mauvaise pratique » le président de la République a demandé aux ministres sectoriels concernés de prendre des mesures qui s’imposent.
« Pour éviter l’aggravation de cette situation désastreuse, le Président de la République a demandé aux ministres sectoriels concernés de prendre les mesures conservatoires nécessaires de nature à mettre hors d’état de nuire les auteurs de cette mauvaise gouvernance« , a fait Patrick Muyaya, ministre des médias c’est porte parole du gouvernement.
Siméon Isako
Cas-Info