Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, est très satisfait de son travail d’assainissement à la tête de la capitale. Jeudi, alors qu’il accompagnait les nouveaux bourgmestres chez le président de la République, Gentiny Ngobila s’est appuyé sur un classement du magazine américain Forbes qui, l’an dernier, n’avait pas classé Kinshasa parmi les 25 villes les plus sales au monde.
« Nous avons sorti Kinshasa de la liste des 25 villes les plus sales au monde », a déclaré le premier citoyen de la ville qui laisse comprendre de ceci est le fruit d’un travail qu’il a réalisé depuis son avènement à la tête de la ville.
Ngobila qui avait à ses côtés le vice-gouverneur Gérard Mulumba reconnaît tout de même que la ville «reste sale » et qu’il y a encore un grand travail à faire dans le cadre de l’assainissement.
Depuis le lundi, il a lancé l’opération « Coup de poing », consistant à débarrasser le Boulevard Lumumba des marchés pirates et autres obstructions qui le longent. Cette opération va aussi concerner la place Kintambo-Magasin ce vendredi.
Il n’est pas sûr que l’ancien président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, qui avait déclaré dernièrement qu’il n’avait jamais vu une capitale qui soit plus sale que Kinshasa, soit d’accord avec ce classement de Forbes.
Dans ce classement mondial, la ville Baku (Azerbaidjan) vient en tête, suivi de Dhaka (Bangladesh) et d’
Antananarivo ( Madagascar).
Quinze de ces vingt-cinq villes sont africaines.
Antananarivo, Madagascar (3ème rang mondial);
Addis Abeba, Éthiopie (6e);
Brazzaville (10e);
Ndjamena, Tchad (11e),
Dar-es-Salaam, Tanzanie (12e); Bangui, République Centrafricaine (13e);
Ouagadougou, Burkina Faso (15e);
Bamako, Mali (16e);
Pointe Noire, Congo (17e);
Lomé, Togo (18e);
Conakry, Guinée (19e rang mondial);
Nouakchott, Mauritanie (20e);
Niamey, Niger (21e);
Luanda, Angola (22e) et
Maputo, Mozambique (23e).
Socrate Nsimba
infos.cd