Deux ans après la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement de base en République Démocratique du Congo, aucun texte légal fixant son champ d’application n’a été rendu public. Cherchant une solution définitive aux revendications des enseignants, le professeur Tony MWABA KAZADI, Ministre de l’EPST a levé de manière définitive l’équivoque sur cette question.
À la question de savoir si la gratuité concernait les enseignements primaire, de base ou secondaire différemment des humanités; la circulaire du Ministre de l’EPST met fin à la confusion, clarifie et fixe l’opinion publique dans son ensemble sur les contours de cette question. Au regard de cette circulaire du numéro 1 de l’EPST, seule les classes primaires (de la 1ère à la 6ème année primaire) sont concernées par la gratuité de l’enseignement de base.
Tout en saluant la note circulaire du Ministre de l’EPST, les enseignants indiquent que cet arrêté vient de répondre à la question et aux attentes de tout le peuple Congolais en faisant une clarification sur le champ d’application de la gratuité de l’enseignement primaire.
Il faut rappeler que depuis la mise en oeuvre de l’effectivité de l’a gratuité en 2019, il s’en est suivi l’amélioration des conditions salariales des enseignants à tous les niveaux. Cette amélioration même dans les allocations des frais de fonctionnement au sein des établissements scolaires a entraîné une confusion qui fait que même au niveau secondaire, on parle de la gratuité, cependant soutenu par aucun texte légal et donc une mauvaise compréhension. Il était donc temps que le Ministre éclaire l’opinion sur cette question fondamentale.
Cet éclairage à travers la note circulaire est salué par le collectif de tous les enseignants, par le fait que cela donne lieu à une grande résolution pour les enseignants du secondaire.
Le Ministre a pu faire suivre cette circulaire d’une note d’accompagnement en vue de bien encadrer sa mise en œuvre. Ce qui permettra aux Gouverneurs des provinces de prendre des arrêtés fixant les frais à payer, leur proposés par les comités provinciaux de l’EPST, dans la mesure où il y a un seuil défini à ne pas dépasser.
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