La destitution d’Ilunkamba de son poste du premier ministre par l’Assemblée nationale est mal dirigée par les députés pro Kabila, qui estiment toujours que le bureau d’âge n’a pas la compétence de signer le départ du premier ministre.
Le parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) promet en cas de résistance du camp Tshisekedi de considérer la destitution d’Ilunkamba, de demander au peuple de manifester pacifiquement pour dire non aux dérives dictatoriales qui seraient instaurées par le Président Félix Tshisekedi.
« Nous sommes populaires car nous étions votés en 2018 par la majorité de congolais. Nous allons demander à ce même peuple de manifester pour dire non à la dictature installée par Tshisekedi », a prévenu François Nzekuye avec un ton ferme.
Ce porte parole du parti de Joseph Kabila est allé même loin pour dire qu’ils vont demander au peuple de ne pas payer les impôts.
Les députés nationaux ont destitué le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba et son gouvernement majoritairement composé par des membres de l’ancien Président Joseph Kabila.
Au total, 367 des 382 députés présents à la plénière ont voté pour la destitution du gouvernement. 7 ont voté contre la motion alors que seuls deux députés se sont abstenus. Un seul bulletin a été déclaré nul.
Par cette destitution, le Président Tshisekedi a réussi à déplumer son prédécesseur, Joseph Kabila, qui comptait naguère 350 députés à l’Assemblée nationale.
Déchu, le désormais ancien premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba dit attendre la notification officielle de l’Assemblée nationale avant de prendre ses responsabilités.
Présentement, 391 députés nationaux sont identifiés par Modeste Bahati, formant la majorité parlementaire au tour de l’Union sacrée prônée par Félix Tshisekedi.
Gilbert Ngonga
24h