« La grâce présidentielle a été accordée à quelques prisonniers politiques dont Jacky Ndala, Barnabé Milinganyo et tant d’autres personnes », relève, dans un communiqué le Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques Congolais (CALCC).
Responsable de la jeunesse du parti de Moïse Katumbi, Jacky Ndala a été condamné, le 20 juillet 2021, à 2 ans de prison ferme et une amende de 500 000 FC avec arrestation immédiate « pour incitation à la désobéissance civile ».
Interpellé à son domicile de Bibwa (banlieue Est de Kinshasa) dimanche 18 juillet, il a été jugé en procédure de flagrance au Tribunal de paix de Kinkole. Le grief mis à sa charge, c’est une vidéo où Jacky Ndala appelait ses partisans du district de la Tshangu à des actions visant à contrer la proposition de loi sur la nationalité Congolaise.
Président national du Rassemblement des leaders congolais, Barnabé Milinganyo Wimana a, quant à lui, été condamné, le samedi b28 novembre 2022, à 3 ans de servitude pénale, 2 millions des Francs Congolais et 10.000 dollars de dommages-intérêts.
Jugé par le Tribunal de grande instance de Kinshasa de Kinshasa/Gombe en procédure de flagrance, il était poursuivi pour « outrage au Chef de l’État ».
Au cours d’un débat télévisé et répondant à la question de savoir s’il n’y a ni coalition ni cohabitation, il a répondu (en lingala) : « il y aura peut-être la démission du président. C’est l’unique voie facile. Si le président ne veut pas faire tuer les gens, il faudra qu’il démissionne, alors il deviendra sénateur. S’il ne le fait pas, il sera alors tué par balle » (a kolia mbuma, en Lingala).
« Tout en remerciant le Chef de l’État pour cet acte louable, le CACL tient à lui rappeler qu’il y a d’autres compatriotes qui croupissent, jusqu’à ce jour, dans des maisons de détention ».
Raison pour laquelle cette structure « invite le Chef de l’État à s’impliquer personnellement et plus rapidement possible pour que ces compatriotes retrouvent leur liberté en ce début d’année ».
Pour l’instant, les bénéfices de cette grâce présidentielle sont encore en prison.
« Ensemble pour la République attend les mesures d’application qui devraient être prises par le ministre de la justice », dit Me Papy Mbaki.
Barick Bwematelwa
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