Le président de la Ligue des jeunes du parti Ensemble pour la République, Jacky Ndala, comparaît ce mardi au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa-Matete.
Selon le parquet, le grief retenu contre le cadre du parti cher à Moïse Katumbi est l’incitation à la désobéissance civique.
La même source ajoute que l’accusé pourrait passer en flagrance après l’instruction pré juridictionnelle.
A en croire d’autres sources, Jacky Ndala aurait publié des messages et vidéos de sensibilisation appelant les jeunes de la Tshangu à des actions visant à contrer la proposition de loi sur la nationalité congolaise à l’Assemblée nationale.
Arrêté dimanche 18 juillet à son domicile, le jeune militant de l’Ensemble pour la République a été transféré de l’ANR au Parquet lundi 19 du même mois.
Dans un communiqué publié le même dimanche à Kinshasa, le parti Ensemble pour la République a qualifié cette prise d’enlèvement et d’arrestation arbitraires.
Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général qui a signé ce communiqué, demande la libération sans conditions du coordonnateur national de la Jeunesse de son parti, tout en soulignant que le mieux en cas de reproche à Jacky Ndala, serait de le déférer devant la justice et non l’enlever.
L’association congolaise pour l’accès à la justice a, pour sa part, dénoncé ce qu’elle a considéré comme »violation » de l’article 17 de la Constitution concernant sa détention à l’ANR avant d’exiger son transfert au parquet ou sa libération.
Radio Okapi