Le sénateur Jacques Ndjoli qualifie du «déjà entendu» le discours du président Joseph Kabila, mardi dernier à la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Pour Jacques Ndjoli, l’ingérence étrangère dans le processus électoral et le départ de la Monusco, que Kabila a évoquées lors de son allocution, reflètent la mauvaise gouvernance durant ses deux mandats à la tête du pays.
«Si les autres s’intéressent à notre processus électoral, c’est parce que nous ne parvenons pas à développer une gouvernance rationnelle. Nous n’organisons pas les élections à temps, il n’y a pas de consensus, etc. C’est pour ça qu’il y a la tension et des frustrations dans le pays qui ont des répercussions sur la scène internationale. Et cela oblige les autres à intervenir dans nos problèmes », explique ce mercredi 26 septembre 2018 par actualite.cd Ndjoli également inspecteur général du MLC.
Lors de son discours à l’ONU, le président Kabila s’est montré souverainiste. Il a, entre autres, souligné que le gouvernement s’est engagé à financer seul, sans soutien international, les élections prévues le 23 décembre après deux reports.
Will Cleas Nlemvo