José Makila, vice-premier ministre et ministre des Transports et Communications affirme que le gouvernement de la RDC décline sa participation à la conférence de Genève organisée par l’ONU pour garantir des contributions financières afin de répondre à la crise humanitaire que traverse le pays.

L’exécutif congolais conditionne sa décision de participer à cette rencontre à l’harmonisation des vues avec les partenaires humanitaires, notamment sur les indicateurs de la situation humanitaire actuelle en RDC et le nombre des déplacés.

« On nous classe sur la catégorie L3, c’est-à-dire une catégorie qui dit que ce pays représente un grand danger. Nous ne pouvons pas accepter que la RDC soit comparée à la Syrie et au Yémen. Pour harmoniser nos vues sur les statistiques, il a été décidé de convoquer avant la rencontre de Genève, une réunion pour avoir un même entendement dans la conduite des affaires humanitaires en RDC. Cette réunion de s’étant pas tenues, et ayant suivi plusieurs déclarations faites par certaines organisations humanitaires, tendant à intoxiquer l’opinion, la RDC décline sa participation à la conférence de Genève », argumente José Makila qui fait l’intérim du chef du gouvernement en mission.

Pour lui, cette façon de présenter la RDC décourage les opérateurs économiques.

« L’activation du niveau humanitaire le plus élevé basé sur des faits qui ne sont pas réels, constitue un frein pour le développement de la RDC. Une attitude qui décourage les opérateurs économiques qui veulent y investir », argumente le ministre des Transports et communications.

radio okapi

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