L’inspecteur général des Finances a répondu à une question sur la libération conditionnelle accordée à Vital Kamerhe, au cours de son intervention, hier mardi 7 décembre, lors du forum international d’affaires «Makutano».
À en croire Jules Alingete, l’objectif de l’Inspection Générale des Finances est de voir les personnes arrêtées changer leur comportement vis-à-vis des finances publiques.
«Notre objectif, ce n’est pas de voir ces personnes définitivement en prison. Notre objectif est qu’elles puissent se corriger. C’est pourquoi aujourd’hui nous privilégions d’empêcher aux gens de détourner les deniers publics. Voilà pourquoi nous mettons en place un dispositif qui les empêche d’opérer. Et c’est ce qui gêne actuellement. Avec cette patrouille financière a priori, nous n’aurons plus à amener les gens en justice. Nous les empêchons au quotidien de détourner. Et cela va ramener le pays sur la voie de la bonne gouvernance», a-t-il déclaré.
Pour le numéro un de l’IGF, avec le travail abattu par son service, si Vital Kamerhe était appelé à occuper une autre fonction publique dans sa vie, il va certainement gérer autrement.
«Je ne peux pas commenter la décision de la justice. Nous ne pouvons que nous incliner et continuer à faire notre travail. Ce qui se passe, loin de nous décourager, nous donne encore de l’énergie pour renforcer encore le contrôle concomitant. Je suis sûr et certain que si ces personnes qui sont libérées sont remises à la gestion publique, je pense qu’elles vont se comporter autrement. Et nous ne leur donnerons plus l’occasion de refaire ce qu’elles ont fait hier», a-t-il rassuré.
La Cour de Cassation a accordé une liberté provisoire à Vital Kamerhe lundi dernier. Ce dernier était condamné au second degré à 13 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics.
Orly-Darel NGIAMBUKULU
Forum des as