Joseph Olenghankoy, président du conseil national des suivis de l’accord de la Saint Sylvestre et du processus électoral a été traduit en justice par le collectif citoyen Congolais et Raphaël Muembo pour deux chefs d’accusation.
La première accusation déposée au conseil d’État est liée à l’exercice de ses fonctions entant que président du CNSA.
Dans celle-ci, le mouvement reproche à Olenghankoy le détournement des primes des membres du CNSA, alors que « cette institution ne fonctionne pas depuis plus d’un an ».
Pour ce collectif, « Olenghankoy reçoit les fonds de 29 membres, alors qu’ils ne sont restés qu’au nombre de 9, au regard de la situation actuelle ».
Concernant la deuxième plainte déposée devant la Cour de cassation, Joseph Olenghankoy est visé pour son rôle dans l’élection jugée « frauduleuse » d’Emery Okundji comme député national dans la circonscription de Lubefu au Sankuru.
Selon l’auteur de la plainte, à l’époque Olenghankoy était encore président du regroupement politique,(Rassop). Ce dernier est accusé « pour faux en écriture et usage de faux, pour l’élection d’Emery Okundji au Sankuru ».
Dans cette affaire, Raphaël Muembo, dit avoir saisi la Cour de cassation dans la procédure de prise à partie.
Raphaël Muembo qui salue « le retour de la justice en RDC », l’invite en même temps à inspirer confiance au peuple congolais car d’après la décision rendue avant était « inique » et avait « brise la confiance en la justice ».
« Je suis élu député national de Lubefu (Sankuru) dans une circonscription à un siège en vertu de 23.848 voix obtenues dans les urnes, mais invalidé au profit d’Emery Okundji qui n’avait obtenu que 9.557 voix parce que lors du contentieux électoral, le président de Rassop s’est fait fabriquer deux fausses listes qu’il prétend obtenir de la CENI avant la proclamation des résultats provisoires », a déclaré Raphaël Muembo, auteur de la plainte.
Siméon Isako
Cas-info