L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) prend acte de la décision du bureau politique de l’UNC de retirer ses élus des réunions du Cap pour le changement et de l’Union sacrée, indique Augustin Kabuya.
Le secrétaire général de l’UDPS qui a analysé cette décision annoncée par Billy Kambale, dénonce une tentative de l’UNC de faire endosser au parti présidentiel, la responsabilité de l’arrestation de Vital Kamerhe. A en croire Augustin Kabuya, le parti de Vital Kamerhe ne peut pas souhaiter l’État de droit, tout en demandant au chef de l’État d’interférer dans un dossier judiciaire.« L’UDPS a suivi et pris acte de la décision de l’UNC de se retirer des réunions du CACH et de l’Union sacrée. Les choses doivent être dites clairement, l’UDPS n’a jamais porté plainte contre le président de l’UNC, encore moins le chef de l’État. Nous suivons toutes les provocations sur les réseaux sociaux et on se tait car ils veulent nous pousser à la faute. Quant à leur retrait du CACH ou de l’Union sacrée, doit-on discuter sur un point de vue de gens émis en toute responsabilité ? Non, ce sont eux qui ont voulu marcher avec nous à travers le CACH, ce sont eux encore qui prennent la décision de se retirer, tant mieux, nous avons pris acte. Une chose est sûre, ils ne doivent pas souhaiter l’État de droit et demander en même temps au chef de l’État d’interférer dans un dossier judiciaire non plus », a tranché Augustin Kabuya.
Vital Kamhere a été condamné mardi 15 juin en par la Cour d’appel de Kinshasa Gombe à 13 ans des travaux forcés pour détournement de fonds dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’État, volet maisons préfabriquées.
Son parti trouve en ce verdict un acharnement et une machination politique tendant à l’écarter de la scène politique et surtout de la présidentielle de 2023.
Ouragan