L’entérinement de Denis Kadima à la tête de la centrale électorale vient renforcer la crise du processus électoral en cours.
Néhémie Mwilanya, haut cadre du Front commun pour le Congo (FCC) dénonce ce forcing opéré par le bureau Mboso, qui a brisé selon lui, la confiance entre les différentes parties prenantes. De son avis, outre la crise sécuritaire dans la partie Est du pays, c’est la crise politique qui s’installe désormais.
«Le forcing de l’équipe Kadima à la tête de la CENI, c’est un coup de massue à la confiance entre parties prenantes à un processus électoral déjà délicat. En plus d’une crise sécuritaire dans l’Est, c’est désormais la crise politique qui s’installe à Kinshasa. Pour quelles perspectives ? », s’est interrogé le proche collaborateur de l’ancien président de la République, Joseph Kabila.
Kadima a été entériné sans consensus. Toutes les confessions religieuses ne se sont pas mises d’accord. Les familles politiques de Moïse Katumbi et Martin Fayulu rejettent cette entorse à la démocratie. Elles accusent notamment l’UDPS de vouloir contrôler le processus électoral pour assurer un deuxième mandat au président Tshisekedi.
Pendant ce temps, les Églises catholique et protestante placent le chef de l’État devant ses responsabilités. À l’instar de Ronsard Malonda, les deux grandes confessions religieuses du pays demandent à F.Tshisekedi de de ne pas investir Denis Kadima.
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